Shivaïsme
- Nom masculin singulier
Définition
- en religion, ensemble des doctrines et sectes hindouistes dans lesquelles Siva est le dieu suprême
Synonyme
- sivaïsme
"shivaïsme" dans l'encyclopédie
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ŚIVA ou SHIVA ET SHIVAÏSME
- Écrit par Pierre-Sylvain FILLIOZAT
- 44 836 mots
- 3 médias
Le shivaïsme du Kaśmīr Le Kaśmīr a été le théâtre d'une sorte de réforme du shivaïsme au ixe siècle. Ses auteurs déclarent se fonder sur un ensemble de textes révélés, appelés āgama ou tantra, dont les 28 du śaivasiddhānta et 64 autres. Ils ajoutent que, parmi les premiers, 10 sont dualistes, 18 mêlent dualisme et non-dualisme ; quant aux 64, ils sont purement non dualistes.
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ABHINAVAGUPTA (fin Xe-déb. XIe s.)
- Écrit par Jean NAUDOU
- 4 683 mots
Ses ouvrages de mystique, de philosophie et d'esthétique, célèbres en milieu indien, constituent la synthèse du shivaïsme trika. Abhinavagupta se réclame, comme tous les shivaïtes, des āgama ou tantra, qui sont les textes orthodoxes du shivaïsme dans l'Inde entière (et en particulier dans le Sud). Il se situe dans la lignée d'enseignement des grands maîtres du shivaïsme trika : Vasugupta, à qui furent « révélés », aux environs du viiie siècle, les śivasūtra, créateur de la « thèse de l'autonomie » du Seigneur (svatantryavāda) ; Somānanda, qui insiste sur la « reconnaissance » (pratyabhijnā) de l'universelle conscience dans le monde et en nous-mêmes ; Utpaladeva, à la fois mystique et poète.
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ĀGAMA
- Écrit par Hélène BRUNNER
- 8 889 mots
Comme, en pratique, les écrits vichnouites sont de préférence appelés saṃhitā et les écrits shaktiques, tantra, il reste que le terme d'āgama s'applique plus spécialement aux textes du shivaïsme, et, en particulier, à ceux de l'école du Sud, celle du Nord optant pour le terme de tantra. Et c'est probablement parce que le shivaïsme de l'Insulinde a été fortement influencé par celui de l'Inde du Sud que l'on retrouve le terme d'āgama à Bali pour désigner la « religion ».
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SHANKARA
- Écrit par François CHENET
- 1 358 mots
Au cours d’une « tournée triomphale » (digvijaya) à travers toute l'Inde, Shankara livre de nombreuses joutes dialectiques avec les tenants des autres voies du salut (notamment avec les ritualistes de la Mīmāmṣā, tel Kūmarila Bhaṭṭa), ou des doctrines « hétérodoxes » (bouddhisme et jinisme), et combat les formes aberrantes et cruelles du shivaïsme et du shaktisme.
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GAṆEŚA
- Écrit par Jean VARENNE
- 2 064 mots
- 1 média
Ce trait le rattache au shivaïsme et l'on dit, en effet, qu'il est le fils de Pârvatî, la parèdre de Shiva. Les grands dieux de l'Inde étant tous pourvus de légions de « serviteurs » (« aides », « messagers », « génies »), on en induit que Ganesha est, en quelque sorte, l'un des généraux de l'armée du dieu. Alors que son frère Skanda incarne la violence et ainsi dirige ceux qui, parmi les serviteurs de Shiva, sont à proprement parler des « soldats », Ganesha s'occupe des forces intellectuelles et spirituelles.