Sibérien
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- relatif à la Sibérie
Employé comme nom
- natif ou habitant de la Sibérie
"sibérien" dans l'encyclopédie
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PALÉOARCTIQUE TRADITION
- Écrit par Patrick PLUMET
- 460 mots
Tradition assez hétérogène regroupant des industries provenant de formations américaines (Tradition paléoarctique américaine) et parfois sibériennes (Tradition paléoarctique sibérienne) dérivées du Paléolithique supérieur sibérien. Ces industries ont en commun des lames et des microlames, des petits nucléus cunéiformes de type « campus », diverses sortes de bifaces plus ou moins foliacés, des grattoirs, des racloirs et souvent des burins sur éclats épais.
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ASIE (Structure et milieu) Géologie
- Écrit par Louis DUBERTRET, Guy MENNESSIER et Encyclopædia Universalis
- 43 642 mots
Au Permien, les plissements de l'Oural et des monts de Verkhoïansk, s'ajoutant au bouclier sibérien, constituent un grand continent sibérien bordé au sud par une guirlande de bassins allant de l'Himalaya au Japon, de laquelle se détache le bassin très tortueux de l'Insulinde, amorcé dès le Carbonifère supérieur. Au Permien inférieur, les volcans sont très actifs, que ce soit sur le bouclier sibérien ou dans les fosses qui l'entourent.
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BÉRINGIENNE (TRADITION)
- Écrit par Patrick PLUMET
- 647 mots
West pour regrouper différentes formations archéologiques alaskiennes et sibériennes, issues du Paléolithique supérieur sibérien, retrouvées sur le territoire de l'ancienne Béringie. Elles sont chronologiquement situées entre le milieu de la glaciation würmienne (wisconsinienne en Amérique) et le début de l'Holocène, soit de 33 000 à 6 000 ou 7 000 avant J.
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KAZAN PRISE DE (1552)
- Écrit par Vincent GOURDON
- 1 059 mots
Suivant cet axe, les tsars s'attachent un siècle durant à étendre leur domination sur les steppes orientales et l'ensemble sibérien, mouvement achevé par la fondation, en 1649, du port d'Okhotsk sur le Pacifique.
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TOMSK
- Écrit par Pierre CARRIÈRE
- 1 348 mots
Fondée en 1604, la ville fut longtemps un simple comptoir fréquenté par les trappeurs en même temps qu'un nœud routier situé sur le trakt sibérien, avant de s'affirmer au xixe siècle comme une place de grand négoce dotée d'une Bourse de commerce et accueillant les succursales des grandes maisons de Saint-Pétersbourg et de Moscou. L'aménagement, à la fin du xixe siècle, d'une bretelle ferroviaire de 87 kilomètres reliant la ville au Transsibérien, qui passe plus au sud, a permis à cette dernière de développer ses relations avec les charbonnages du Kouzbass.