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Sibylle

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. (en langage recherché) dans l'Antiquité, femme dont le dire était inspiré par les dieux

"sibylle" dans l'encyclopédie

  • SIBYLLE

    • Écrit par André PAUL
    • 5 524 mots
    • 1 média

    Dans le Moyen-Orient antique, les traditions sur la Sibylle n'ont cessé de foisonner. Son caractère abstrait et sa qualité de terme générique aidant, la Sibylle (d'abord nom propre, Sibylla) donna lieu à une ample prolifération. À l'origine, il n'y avait qu'une seule Sibylle, comme en témoigne Héraclite d'Éphèse, le premier auteur qui en ait parlé.

  • LE NORMAND ou LENORMAND MARIE-ANNE (1772-1843)

    • Écrit par Thierry DEPAULIS
    • 9 740 mots

    La « sibylle » polémique volontiers dans la presse, qui l'accuse d'être une « sorcière ». Les échotiers et les publicistes la brocardent. Elle se justifie, parlant de ses « horoscopes » et de son « génie ». Elle se lance dans l'écriture de livres pour y raconter ses souvenirs ou ceux de personnages importants qu'elle dit avoir rencontrés. Ainsi paraissent successivement Les Souvenirs prophétiques d'une sibylle (1814), Anniversaire de la mort de l'impératrice Joséphine (1815), La Sibylle au tombeau de Louis XVI (1816), Les Oracles sibyllins, ou la suite des souvenirs prophétiques (1817).

  • RAYMOND III (1140?-1187) comte de Tripoli (1152-1187)

    • Écrit par Jean RICHARD
    • 1 918 mots

    La seconde régence lui avait été conférée pour une période de dix ans après la mort éventuelle de ce dernier, mais il en fut évincé par le couronnement de Sibylle de Jérusalem et de Guy de Lusignan. N'ayant pu s'assurer de l'appui de la sœur de Sibylle qu'il voulait opposer à celle-ci, il se réfugia dans sa principauté de Galilée (dont il avait épousé la princesse douairière, Échive) et s'allia à Ṣalāh al-Dīn (Saladin) contre le roi Guy.

  • AMÉDÉE V LE GRAND (1249-1323) comte de Savoie (1285-1323)

    • Écrit par Gérard RIPPE
    • 1 413 mots

    En 1272, sa femme, Sibylle de Bage, lui avait apporté la Bresse en dot. Continuant la politique prudente de ses aïeux, il cherche, comme eux, à agrandir son domaine : il intervient au nord, contre les Habsbourg et devient seigneur de Berne en 1291 ; en Piémont, il occupe Ivrée (1313) et oblige le marquis de Saluces à lui prêter hommage ; il lui faut, à l'ouest, soutenir une longue guerre contre les dauphins de Grenoble, prétendants au comté de Savoie en tant qu'héritiers de Pierre II, un des oncles d'Amédée, et alliés aux comtes de Genevois.

  • CARON ANTOINE (1520 env.-env. 1599)

    • Écrit par Michèle GRANDIN
    • 1 881 mots
    • 1 média

    D'autres œuvres, peintures, dessins, cartons de tapisseries, sont attribuées à Caron : La Sibylle de Tibur (Louvre), peinture où l'on retrouve le goût de l'artiste pour les architectures fantastiques ; Le Triomphe de l'Hiver (collection particulière, Paris), d'une série consacrée aux quatre saisons, et qui évoque les fêtes que donnait Catherine de Médicis.

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