Siddha
- Nom masculin singulier
Définition
- mot sanskrit qui signifie "parfait, achevé", il s'applique à des êtres exceptionnels
"siddha" dans l'encyclopédie
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SIDDHA
- Écrit par Jean VARENNE
- 1 139 mots
De la même façon, dans la littérature du Yoga, on dit que l'adepte obtient au cours de sa progression spirituelle des pouvoirs merveilleux (siddhis) : lorsqu'il les a tous réalisés en lui-même, il est siddha et sa vie n'a, dès lors, plus rien à voir avec celle du commun des mortels. Assez souvent, ce terme de siddha s'applique aux sorciers ou magiciens qui abondent dans les littératures indiennes ; mais, pour apprécier cette attribution, il faut tenir compte du fait que les siddhis gagnés par les adeptes du Yoga sont effectivement des manifestations surnaturelles (don d'ubiquité, de clairvoyance, de lévitation).
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PADMASAMBHAVA (2e moitié VIIIe s.)
- Écrit par Jean-Christian COPPIETERS
- 2 563 mots
- 1 média
Il est le magicien par excellence, le yogin, le siddha. Les rNying-ma-pa lui attribuent de nombreux ouvrages, qui seraient restés cachés de manière à n'être découverts que lorsque les hommes auraient acquis une plus grande maturité : ce sont les fameux gter-ma, qui ont fleuri à toutes les époques et dont les « inventeurs » sont appelés gter-ston. Très populaire dans le peuple aussi bien que chez les religieux, Padmasambhava est représenté partout.
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SĀDHU
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 829 mots
- 1 média
Le mot sanskrit sādhu, qui signifie « saint », « excellent », et qui dérive peut-être de siddha, « celui qui détient un siddhi (pouvoir miraculeux) », sert à désigner les hindous qui font vœu de renoncer à la société. La classe des sādhus comprend des saints authentiques appartenant à différentes croyances, mais aussi des hommes (occasionnellement des femmes) qui ont abandonné leur famille pour se consacrer exclusivement à une discipline spirituelle et corporelle, des ermites, et même des magiciens et des diseurs de bonne aventure dont l'intention religieuse est parfois douteuse.
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TAMOULES LANGUE & LITTÉRATURE
- Écrit par François GROS
- 18 034 mots
Dans le premier genre, on retiendra les poèmes mystiques de Tāyumāṇavar, shivaïte de tradition siddha ; le Cīṛāppurāṇam, vie de Mahomet en 5 000 vers par le musulman Umaṛu (il y a une importante littérature islamique d'expression tamoule) ; le Tēmpāvaṇi, vie de saint Joseph par le jésuite italien Beschi (1680-1746) dans le style des kāvya. Les compositions musicales, ou kīrttaṇai, s'épanouissent en drame avec Aruṇācala Kavirāyar (Rāmanāṭakam).
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ĀGAMA
- Écrit par Hélène BRUNNER
- 8 889 mots
Les āgama shivaïtes Les āgama shivaïtes forment un groupe de vingt-huit écrits principaux : Kāmika, Yogaja, Cintya, Kāraṇa, Ajita, Dīpta, Sūkṣma, Sahasra, Aṃśumat, Suprabheda, Vijaya, Niśvāsa, Svāyaṃbhuva, Anila, Vīra, Raurava, Makuṭa, Vimala, Candrajn̄āna, Bimba, Prodgīta, Lalita, Siddha, Santāna, Śarvokta, Pārameśvara, Kiraṇa, Vātula. Chacun de ces āgama fondamentaux (mūlāgama) est le chef de file d'une pléiade de textes similaires considérés comme dépendants du premier et qui portent le nom d'āgama secondaires (upāgama) ; ceux-ci sont plus de deux cents.