Sigillaire
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- relatif aux sceaux, aux cachets officiels qui identifient les documents
Employé comme nom
- en botanique, arbre fossile du carbonifère
"sigillaire" dans l'encyclopédie
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ÉCRITURE (notions de base)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 14 284 mots
- 7 médias
), sigillaire (zhuanshu, fin du ixe s. av. J.-C.). Les styles d’écriture dérivent de la « petite sigillaire » (xiaozhuan, iie s. av. J.-C.) et de l’écriture de chancellerie (lishu) : écriture régulière (kaishu, iie s. apr. J.-C.), écriture courante (xingshu) et écriture d’herbe (caoshu) utilisées en calligraphie. Les sinogrammes sont subdivisés en symboles indicatifs, pictogrammes, idéogrammes, idéophonogrammes, ces derniers, les plus nombreux, comportant une partie se rapportant au sens et une autre à la prononciation.
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DING YANYONG [TING YEN-YONG] (1904-1978)
- Écrit par Pierre RYCKMANS
- 7 856 mots
Dans certains de ses sceaux – en particulier les sceaux à motifs animaliers, inspirés de l'antique style des inscriptions divinatoires (sa source favorite d'inspiration, car elle tolère une plus grande marge de liberté que l'orthodoxe graphie sigillaire) –, le minuscule carré de pierre devient véritablement le lieu de rencontre et la synthèse de toutes ses expériences plastiques.
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WU CHANGSHI [WOU TCH'ANG-CHE] (1844-1927)
- Écrit par Bérénice ANGREMY
- 8 776 mots
Wu Changshi, l'un des chefs de file de ce courant à la fin du xixe siècle, est peut-être celui qui a le mieux interprété l'écriture sigillaire des Zhou, et plus particulièrement l'écriture shigu ou des Tambours de pierre (ive s. av. J.-C.). Ce style, qu'il découvre vers quarante ans, ne cesse de lui inspirer des compositions audacieuses, d'apparence déséquilibrée mais en réalité très élaborées.
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GLYPTIQUE
- Écrit par Mathilde AVISSEAU et Josèphe JACQUIOT
- 29 192 mots
- 3 médias
C'est ainsi que chaque médecin scellait de son anneau sigillaire, appelé δακτύλιος ϕαρμακίτης (bague de magicien), les médicaments et les drogues qu'il vendait. Les Grecs qui n'avaient pas le moyen d'acquérir des gemmes de prix portaient des pierres gravées en pâte de verre colorée qu'on désignait sous le nom de σϕραγίδες ὑάλιναι. Cet usage fut particulièrement répandu au temps d'Aristophane.