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Signifiable

  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

  1. (néologisme) qui peut être signifié, dont le sens existe
  2. en linguistique, (subst.) dans le sens de "signifié total"

"signifiable" dans l'encyclopédie

  • LES GRAMMAIRES DE L'INTELLIGENCE (J.-M. Ferry) Fiche de lecture

    • Écrit par Jean GREISCH
    • 5 724 mots

    Il se confond avec celui du signifiable, dont la forme la plus élémentaire est le signal : « Rien, dans l'ordre de la pensée, ne saurait être signifié, qui n'aura pu être signalé. ». Il n'existe pas de plus court chemin pour cerner le propre du logos humain que celui qui passe par les constellations iconiques et les configurations indiciaires. Loin de réserver l'intelligence aux humains, cette approche permet de mieux comprendre ce qui relie intimement le monde humain au monde animal et, par le fait même, de déterminer la spécificité du rapport humain au monde.

  • GHAZĀLĪ AL- (1058-1111)

    • Écrit par Roger ARNALDEZ
    • 18 881 mots

    Même point de vue sur l'existence : l'existence du noir est distincte de l'existence du blanc, « et l'existence n'est pas un signifiable unique, effectif, commun aux deux, bien que sa réalité dans la raison soit unique ». Ghazālī, en bon musulman, refuse presque instinctivement l'analogie de l'Être. Ghazālī et l'ash‘arisme Ghazālī, en théologie, était ash‘arite.

  • HEIDEGGER MARTIN (1889-1976)

    • Écrit par Jean BEAUFRET, Alphonse DE WAELHENS et Claude ROËLS
    • 28 867 mots
    • 1 média

    Autrement dit : le monde est le lieu de toutes les significations, le tout finalisé (Bewandtnisganzheit) de ce qui est signifiable. À l'inverse, le Dasein ne deviendra soi et ne se manifestera comme soi que s'il ne se confond point avec l'étant qu'il vise. Jouir de l'ipséité, ce n'est ni se reposer sur soi ni simplement s'identifier à l'autre, mais se récupérer sans trêve sur la visée de cet autre.

  • MOYEN ÂGE La pensée médiévale

    • Écrit par Alain de LIBERA
    • 122 160 mots

    Une histoire de la pensée du Moyen Âge ne se réduit pas à une histoire de la philosophie médiévale. Il y a à cela divers motifs. Le premier et le plus évident est que la pensée du Moyen Âge est, pour une large part, le fait de théologiens réfléchissant sur leur foi « sous le toit de l'Église ». Le deuxième est que la philosophie n'est qu'un des modes de la pensée, une manière assurément singulière de se rapporter au monde à travers une histoire spécifique aux allures tempérées par ce qui, dans son champ propre, fait pour elle époque ; à travers un langage aussi, aux couches multiples et aux ressources techniques plus ou moins strictement définies par un lexique et des règles de maniement.

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