Silves
- Nom féminin pluriel
Définition
- (en langage recherché) tiré du titre d'un recueil de Stace, recueil de petits poèmes latins sans lien entre eux
"silves" dans l'encyclopédie
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SILVER HORACE (1928-2014)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 675 mots
Pianiste et compositeur américain de jazz, né le 2 septembre 1928 à Norwalk (Connecticut) et mort le 19 juin 2014 à la Nouvelle-Rochelle (État de New York), Horace Silver est l'une des figures majeures du courant musical des années 1950-1960 qui allait être appelé hard-bop. Ce courant, dérivé du be-bop, incorporait des éléments de rhythm and blues, de gospel et de musique latino-américaine.
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STACE, lat. PUBLIUS PAPINIUS STATIUS (40 env.-apr. 95)
- Écrit par Élizabeth BINE
- 3 104 mots
Si, aujourd'hui, ces épopées médiocres sont oubliées, en revanche, Stace doit sa célébrité aux cinq livres des Silves. Les Silves (Silvarum libri : le mot silva a, chez Quintilien, le sens de brouillon, première ébauche d'une œuvre ; de ce sens on est passé à celui de poème de circonstance, sens que ce mot a chez Stace) constituent un recueil de trente-deux poésies, établi ultérieurement.
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ABBADIDES
- Écrit par Charles-Emmanuel DUFOURCQ
- 7 328 mots
Son père lui avait fait apprendre l'art de gouverner, en le plaçant très jeune à la tête de la province de Silves. Il y avait connu un jeune poète, Ibn Ammar, avec qui il se lia d'une grande amitié ; devenu roi, il en fit son conseiller et son vizir. Il poursuivit, avec les mêmes méthodes que son père, la même politique d'expansion. Poète lui aussi, protecteur des musiciens et des médecins, créateur d'un jardin botanique, il n'était pas dépourvu de noblesse.
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BARBIER AUGUSTE (1805-1882)
- Écrit par Jean MASSIN
- 3 001 mots
Car, si tous les livres d'Auguste Barbier n'étaient pas d'une authenticité indiscutable, aucun spécialiste n'oserait imaginer que l'auteur des Iambes soit le même que celui d'Il Pianto, des Rimes légères, Chansons et Odelettes ou des Silves ; ou bien faut-il conclure avec Baudelaire : « Chez Auguste Barbier, naturellement poète, et grand poète, le souci perpétuel et exclusif d'exprimer des pensées honnêtes ou utiles a amené peu à peu un léger mépris de la correction, du poli et du fini, qui suffirait à lui seul pour constituer une décadence.
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FLEMING PAUL (1609-1640)
- Écrit par Hélène FEYDY
- 3 691 mots
Célèbre de son vivant pour sa poésie néolatine — son recueil de poèmes galants de 1631, Rubella, lui vaudra, malgré son jeune âge, la couronne poétique —, Fleming est avant tout « poète de cour », et compose des « poésies de circonstance » dans les genres recommandés par Opitz : odes et chants, silves et sonnets. Dès 1631 s'affirme également sa veine religieuse dans un recueil de Psaumes publié en allemand.