Simoniaque
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en religion, coupable de simonie
"simoniaque" dans l'encyclopédie
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PATARINS
- Écrit par Edina BOZOKY
- 2 396 mots
Terme désignant les membres (patarinos, paterenos, paterinos) de différents mouvements réformateurs ou hérétiques du Moyen Âge, et d'abord les partisans d'un mouvement qui prônait des réformes radicales à Milan en 1056-1057 et qui, appelé Pataria, se portait contre le clergé concubinaire et simoniaque. Ce terme sert aussi à désigner, à titre de synonyme, des hérétiques dualistes tels que les cathares.
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BRUNO saint (1030 env.-1101)
- Écrit par Jacques DUBOIS
- 2 432 mots
L'archevêque de Reims, Manassès de Gournay, prélat simoniaque et indigne, le nomma en 1075 chancelier de son église ; pour se venger de Bruno, qui s'opposait à ses agissements, Manassès le priva de sa charge et de ses biens. Le conflit se termina par la déposition de l'archevêque et par le départ du chancelier pour la solitude. Bruno se retira, en 1083, avec deux compagnons dans une dépendance de l'abbaye de Molesmes, à Sèche-Fontaine (Aube).
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LÉON X, JEAN DE MÉDICIS (1475-1521) pape (1513-1521)
- Écrit par André DUVAL
- 3 095 mots
- 1 média
Sa position personnelle est devenue suffisamment forte pour qu'aucune tractation simoniaque ne soit nécessaire à son élection pontificale (11 mars 1513). Homme pieux mais superficiel, plus manœuvrier qu'énergique, encombré de soucis d'argent, enfermé dans ses préoccupations familiales, Léon X ne perçoit pas la gravité des problèmes religieux de son temps.
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SAVONAROLE JÉRÔME (1452-1498)
- Écrit par Jean FAVIER
- 11 492 mots
Il prédit à l'Église la prochaine élection d'un pape simoniaque. En 1492, Alexandre VI Borgia monte sur le trône pontifical après avoir notoirement acheté des voix cardinales : c'est là la confirmation des dires du prieur de San Marco. La cour pontificale s'émeut devant les attaques de plus en plus vives du dominicain. Certes, sa doctrine est relativement sûre, et nul ne le prend en défaut.
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MILAN
- Écrit par Michel BALARD et Petros PETSIMERIS
- 24 807 mots
- 5 médias
Dans leurs prédications, ils insistent sur la pauvreté et se laissent parfois gagner par l'hérésie ; ils soulèvent le peuple contre le clergé simoniaque et l'archevêque, Guido da Velate, désigné par l'empereur. Leurs adversaires les nomment par dérision « patarins » (loqueteux). Les traditionalistes, groupés autour de l'archevêque et des nobles, prétendent défendre les traditions ambrosiennes contre l'Église romaine.