Sinien
- Adjectif masculin singulier
Définition
- en géologie, se dit de roches, de reliefs, de phénomènes géologiques dont le modèle a été trouvé en Chine
"sinien" dans l'encyclopédie
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ORDOS
- Écrit par Françoise AUBIN
- 6 239 mots
Étendu sur 120 000 km2, à une altitude moyenne de 300 mètres au-dessus du cours du fleuve, le pays, qui géologiquement se rattache à la vieille plate-forme du continent sinien et repose sur les mêmes sous-sols que le nord de la Chine, a reçu des revêtements de sédiments puis de sable identiques à ceux du Gobi. Sauf dans la vallée du fleuve Jaune, l'ensemble du pays est aride et pauvre, coupé de collines ravinées dans le nord, sillonné de dunes est-ouest dans le sud ; mais les cuvettes d'eau douce y sont relativement fréquentes, marquées d'une végétation buissonneuse et de pâturages à l'herbe rare, mais nutritive pour le bétail.
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CHINE Cadre naturel
- Écrit par Guy MENNESSIER, Thierry SANJUAN et Pierre TROLLIET
- 32 232 mots
- 7 médias
Un nouveau géosynclinal, celui d'Anshan, comportant plusieurs séries, s'est alors mis en place et s'est métamorphisé et déformé avant le Sinien. Toujours discordant sur les terrains antérieurs, le Sinien (équivalent de l'Infracambrien) constitue la base de la couverture sédimentaire des plates-formes et établit un ensemble inséparable du Paléozoïque inférieur.
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HIMALAYENNE CHAÎNE
- Écrit par Maurice MATTAUER et Jacques-Louis MERCIER
- 24 435 mots
- 9 médias
Il est possible que la couverture sédimentaire débute au Protérozoïque supérieur (correspondant au Sinien des auteurs chinois) ; elle se poursuit par le Paléozoïque, le Mésozoïque et une partie du Cénozoïque. Ces sédiments ont enregistré tous les grands événements qui se sont produits dans les différents microcontinents avant que ceux-ci soient accolés à l'Asie : – dans tout le nord du continent indien (correspondant à la Haute Chaîne), la série stratigraphique reste assez homogène, avec d'épaisses séries de plate-forme, avec des calcaires néritiques et des grès ; on admet que le sommet du Chomo-lungma (ou Everest, 8 848 m) est formé d'Ordovicien ; dans le massif de l'Annapurna (8 078 m), toute la série est bien reconnue dans le Paléozoïque, depuis le Cambro-Ordovicien jusqu'au Permien, puis dans le Mésozoïque jusqu'au Crétacé inférieur ; plus au nord, et localement, la série monte jusque dans l'Éocène moyen marin ; au Cachemire, le Permien comporte d'importantes émissions basaltiques témoins d'une ancienne fissuration du continent de Gondwana (vers − 250 Ma) ; – au Ladakh et au Tibet, on voit apparaître, à partir du Permo-Trias, des faciès différents ; il ne s'agit plus de faciès peu profonds, mais de faciès de marge, puis de bassin subsident ; le Trias correspond à un épais flysch, le Crétacé devient profond et pélagique ; ces faciès annoncent le passage du continent indien à la Néotéthys ; – au nord des sutures ophiolitiques péri-indiennes, dans le sud du Tibet et dans le Karakoram, on retrouve des séries paléozoïques comparables, mais les séries mésozoïques et cénozoïques sont très différentes ; au Tibet, ce sont des séries continentales rouges et des séries calcaires, associées à un volcanisme calco-alcalin, caractéristique d'une chaîne de subduction de type andin d'âge crétacé.
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MONGOLIE, République mongole
- Écrit par Françoise AUBIN, Marie-Dominique EVEN et Encyclopædia Universalis
- 42 914 mots
- 9 médias
Comprimée, lors de ce mouvement, entre la plate-forme de l'Inde et celle de la Sibérie, la haute Asie s'est plissée sur ses bords en de longues chaînes, parallèles d'ouest en est, et qui, gauchies à la rencontre du môle sérindien à l'ouest et du môle sinien à l'est, enferment comme dans une cuvette les hautes plaines mongoles. En Mongolie, le point le plus bas (à l'est du pays) est situé à 552 mètres au-dessus du niveau de la mer et le plus élevé (dans les chaînes occidentales) à 4 653 mètres.