Sino-indienne
- Adjectif féminin singulier
Définition
- concernant à la fois la Chine et l'Inde
"sino-indienne" dans l'encyclopédie
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BRICS
- Écrit par Olivier MARTY
- 12 928 mots
- 1 média
Le déséquilibre des relations économiques et les contentieux commerciaux des BRICS (entre la Chine et le Brésil, par exemple) ainsi que les conflits géopolitiques qui peuvent parfois les opposer (rivalité sino-indienne, notamment) nourrissent également le discrédit de ce regroupement. On se rappelle alors que l’économiste Jim O’Neill envisageait d’ailleurs de sortir la Chine du groupe dès 2013, tandis que la banque Goldman Sachs fermait son fonds dédié aux BRICS en 2015.
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NEHRU JAWĀHARLĀL (1889-1964)
- Écrit par Paresh CHATTOPADHYAY
- 12 896 mots
- 4 médias
L'hostilité envers la Chine du gouvernement indien, implicitement soutenu par les deux super-puissances, se manifesta d'abord lors de la prise en main du Tibet par les autorités chinoises et, ensuite, dans la position qu'il prit sur la question de la frontière sino-indienne. C'est un fait que la partie occidentale de la frontière – la région d'Aksai Chin – n'avait jamais été précisée, alors que la partie orientale avait été nettement délimitée par les Anglais sous le nom de ligne Mac-Mahon, mais le gouvernement chinois ne voulut pas la reconnaître.
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ZHOU ENLAI [TCHEOU NGEN-LAI] ou CHOU EN-LAI (1898-1976)
- Écrit par Lucien BIANCO et Encyclopædia Universalis
- 11 803 mots
- 2 médias
Ministre des Affaires étrangères de 1949 à 1958 seulement, Zhou Enlai est en fait demeuré jusqu'à ses derniers jours le principal porte-parole de la Chine populaire et son négociateur pour les grandes occasions, de la guerre sino-indienne (1962) au rapprochement avec les États-Unis. Dirigeant de la République populaire Premier ministre de la nation la plus peuplée de la terre, de 1949 à 1974, Zhou Enlai a exercé des responsabilités si centrales et si constantes que son action s'identifie en fait avec l'histoire de la Chine populaire.
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FRONTIÈRE
- Écrit par Guillaume LACQUEMENT
- 34 937 mots
- 6 médias
Les incidents récurrents à la frontière sino-indienne (échanges de tirs, franchissements de la frontière, installations de campements), par exemple, s’expliquent par l’héritage d’un conflit territorial non résolu remontant à la guerre frontalière de 1962. D’un côté, au nom de l’intégrité du Cachemire, l’Inde revendique les territoires de l’Aksai Chin, annexés par la Chine ; de l’autre, la Chine revendique, au nom de l’intégrité du Tibet, le territoire de l’Arunachal Pradesh, zone de hautes montagnes qu’elle avait occupée durant le conflit armé.
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BHOUTAN
- Écrit par Benoît CAILMAIL, François DURAND-DASTÈS, Alain LAMBALLE et Chantal MASSONAUD
- 40 489 mots
- 6 médias
Vers une ouverture au monde Si la guerre sino-indienne de 1962 ne met pas un terme aux querelles frontalières des deux protagonistes, elle stabilise néanmoins la frontière. Le Bhoutan, sentant le péril d’une invasion chinoise s’éloigner, reconsidère sa politique étrangère. Pour la première fois, des voix se font entendre pour réclamer la redéfinition des relations qui unissent le pays et l’Inde.