Sinologie
- Nom féminin singulier
Définition
- étude de la langue et de la civilisation chinoise
"sinologie" dans l'encyclopédie
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RÉMUSAT ABEL (1788-1832)
- Écrit par Yves HERVOUET
- 2 699 mots
Emporté par le choléra à l'âge de quarante-quatre ans, il laissait derrière lui des disciples, tel Stanislas Julien, et une œuvre écrite qui mettait la France au premier rang de la sinologie dans le monde occidental.
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KALTENMARK MAXIME (1910-2002)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 157 mots
Dans l'entre-deux-guerres, la sinologie française est dominée par deux personnalités exceptionnelles, Marcel Granet et Henri Maspero : Kaltenmark se met à leur école pour préparer un long séjour universitaire dans la capitale chinoise. De 1949 à 1953, il dirige le Centre d'études sinologiques de Pékin, administré par l'École française d'Extrême-Orient.
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WANG GUOWEI [WANG KOUO-WEI] (1877-1927)
- Écrit par CHI-Yu WU
- 1 854 mots
Vers la fin de la même année, il consent à devenir membre correspondant de l'Institut de sinologie à l'université de Pékin. Le Mongol Shengyun l'ayant recommandé auprès de Puyi, le jeune empereur qui avait alors abdiqué, Wang Guowei fréquente le palais à partir de 1923. Il enseigne à l'université de Jinghua, à Pékin, dès 1925, et se livre à des études sur les tribus des marches du Nord et du Nord-Ouest.
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DEMIÉVILLE PAUL (1894-1979)
- Écrit par Yves HERVOUET
- 6 071 mots
Il est élu en 1951 à l'Académie des inscriptions et belles-lettres, et il assume, de 1945 à 1975, la direction de la vénérable revue de sinologie franco-néerlandaise, le T'oung Pao. Avec la disparition, pendant la Seconde Guerre mondiale, des trois sinologues français Paul Pelliot, Henri Maspero et Marcel Granet (1884-1940), c'est Paul Demiéville qui sera le seul maître des études chinoises en France pendant deux ou trois décennies.
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KATAYAMA SEN (1859-1933)
- Écrit par Catherine CADOU
- 3 239 mots
Insatisfait par ses recherches en sinologie, il part en 1884 pour les États-Unis ; là, obligé de gagner sa vie, et tout en suivant des cours dans différents collèges, il côtoie de près l'existence des ouvriers américains et se convertit au christianisme. Après son retour au Japon en 1895, tout en s'occupant des missions religieuses, il se tourne vers le syndicalisme, et l'organisation d'un comité préparatoire pour un syndicat ouvrier débouche bientôt sur la constitution, en 1897, du Syndicat des métallurgistes, fort de ses mille deux cents membres ; simultanément, Katayama lance Le Monde du travail, premier journal ouvrier du Japon.