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Siphonogamie

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. en botanique, mode normal de fécondation des plantes supérieures

"siphonogamie" dans l'encyclopédie

  • SIPHONOGAMIE

    • Écrit par Jacques DAUTA
    • 1 181 mots

    La siphonogamie existe très rarement chez les végétaux inférieurs, où on la trouve pourtant dans deux ordres de champignons inférieurs (saprolégniales et péronosporales, comportant des formes aquatiques et des formes parasites, parmi lesquelles l'agent du mildiou de la vigne). Chez les végétaux supérieurs, la siphonogamie — caractérisée par l'émission d'un tube pollinique à partir du grain de pollen mis en conditions de « germination » — appartient typiquement aux plus évolués, gymnospermes supérieures (conifères) et angiospermes ou plantes à fleurs, qualifiées ensemble de vectrices, par opposition aux natrices ou zoïdogames.

  • OOGAMIE

    • Écrit par Jacques DAUTA
    • 1 204 mots

    ), on trouve des formes à gamètes mâles et femelles mobiles (isogamie ou anisogamie), des formes où le gamète femelle est immobile (oogamie des laminaires et fucus de nos côtes, pour s'en tenir aux algues brunes), enfin de rares formes où le gamète mâle devient à son tour immobile (siphonogamie de quelques champignons). Chez les végétaux supérieurs ou plantes à tiges ou encore archégoniates, l'oogamie existe déjà dans les formes les moins élevées en organisation, où on la nomme plus particulièrement zoïdogamie, mais fait place à la siphonogamie chez les gymnospermes supérieures et chez les angiospermes.

  • ZOÏDOGAMIE

    • Écrit par Jacques DAUTA
    • 2 252 mots

    L'étape suivante est franchie avec les gymnospermes supérieures, telles que les conifères, où la zoïdogamie est remplacée par la siphonogamie : ce mode de fécondation par le seul tube pollinique est constant chez toutes les angiospermes ou plantes à fleurs.

  • ANTHÉRIDIES & ARCHÉGONES

    • Écrit par Michel FAVRE-DUCHARTRE
    • 5 260 mots
    • 1 média

    Au contraire, chez les Spermaphytes, les gamètes mâles, encore appelés spermatozoïdes malgré l'absence de fouets locomoteurs, sont conduits jusqu'aux archégones par les tubes polliniques (siphonogamie). Origine Toutes les plantes Archégoniates ont pour ancêtres des Algues vertes dont les organes reproducteurs sont des gamétocystes. Comment les gamétocystes mâles et femelles ont-ils pu, au cours de la phylogenèse, s'envelopper de cellules stériles et constituer des gamétanges ? Chadefaud a montré (1960) que dans la nucule de ces Algues d'eau douce que sont les Nitelles, on voit « une cellule apicale se cloisonner en une grosse cellule centrale, qui devient l'oocyste et un système de petites péricentrales ».

  • GYMNOSPERMES

    • Écrit par Sophie NADOT et Hervé SAUQUET
    • 22 011 mots
    • 7 médias

    Les écailles des cônes femelles se soudent entre elles à leur extrémité et protègent les ovules pendant la formation du gamétophyte femelle, puis les graines en développement une fois la fécondation (par siphonogamie) effectuée. Elles s’écartent de nouveau pour libérer les graines lorsque celles-ci arrivent à maturité. Ces graines contiennent un embryon dont le nombre de cotylédons varie selon les espèces (de 2 à 20).

Recherche alphabétique

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