Sire
- Nom masculin singulier
Définition
- anciennement, titre de certains seigneurs féodaux
- titre donné aux rois et aux empereurs
Expressions autour de ce mot
- un triste sire : un sale individu
"sire" dans l'encyclopédie
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COLIGNY GASPARD DE CHÂTILLON sire de (1519-1572) amiral français
- Écrit par Jean MEYER
- 2 840 mots
- 1 média
Fils de Gaspard de Coligny, seigneur de Châtillon, et de Louise de Montmorency, Gaspard de Coligny a pour frère aîné le cardinal Odet de Coligny (1517-1571) et pour frère cadet François, dit d'Andelot (1521-1569). C'est, vers 1560, avant sa conversion au protestantisme, un homme de guerre célèbre. Il participe en 1544 à la victoire de Cérisoles et se jette en 1557 dans Saint-Quentin assiégé.
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MORT DU COMTE DE PROVENCE GUILHEM III
- Écrit par Vincent GOURDON
- 1 297 mots
Ainsi en 1018, le sire de Fos prétendit ne pas tenir son château du comte Guilhem III. Celui-ci, avec l'aide d'autres féodaux, voulut reprendre son bien, mais fut tué dans un combat l'année suivante. Au même moment, dans d'autres parties du comté, la noblesse s'attaquait aux biens comtaux et aux terres des monastères, notamment clunisiens. Fos fut repris en 1020 par le vicomte de Marseille, allié des deux jeunes fils du comte décédé, et une paix précaire intervint en 1022-1023.
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BOINEBROKE JEAN DE (mort en 1285/86)
- Écrit par Josiane COEKELBERGHS-CUYPERS
- 1 697 mots
Boinebroke est connu surtout par les publications de l'historien français contemporain Georges Espinas, spécialiste d'histoire urbaine médiévale, notamment dans son ouvrage La Vie urbaine à Douai au Moyen Âge dont le premier tome, Sire Jehan Boinebroke (1913), lui est consacré.
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ANNE DE FRANCE, dite LA DAME DE BEAUJEU (1462-1522)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 748 mots
Fille aînée de Louis XI et de Charlotte de Savoie, Anne de France fut régente du royaume pendant la minorité de son frère Charles VIII, de 1485 à 1491, avec son mari Pierre de Bourbon, sire de Beaujeu. Une intelligence politique aiguë, alliée à une grande énergie, la rendit capable de surmonter les difficultés qui menaçaient le royaume, dont la plus redoutable : l'agitation qui se développait parmi les grands, longtemps contenus par la forte autorité de Louis XI.
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LA MORT D'ARTHUR, Thomas Malory Fiche de lecture
- Écrit par André CRÉPIN
- 5 196 mots
Elle fut achevée en 1469-1470 par « un chevalier prisonnier, sire Thomas Malleorré », comme l'indique le narrateur à la fin de son premier récit. Parmi les candidats proposés, le plus probable est un prisonnier à Londres, Thomas Malory, accusé – mais non pas convaincu – de viols et de pillages, né en 1408 et mort le 14 mars 1471. Le titre pour l'ensemble de l'œuvre est dû au premier éditeur, William Caxton (1485).