Skyphos
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- gobelet assez profond à anses horizontales de la Grèce classique
"skyphos" dans l'encyclopédie
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BRYGOS PEINTRE DE (1er tiers Ve s. av. J.-C.)
- Écrit par Jean-Jacques MAFFRE
- 8 079 mots
- 1 média
Mais cette vie tient aussi à des indications d'un grand réalisme pictural : jeux de vernis plus ou moins dilué, passant par toutes les gammes des noirs et des bistres pour la couleur de la chevelure et, éventuellement, pour celle des poils qui, d'une façon très nouvelle, se développent en touffes réalistes sur la poitrine et le ventre des hommes d'âge mûr (très bel exemple sur le skyphos du Louvre, G 156) ; même usage du vernis dilué pour créer des effets d'ombre ; emploi du blanc pour la chevelure et la barbe des vieillards (ainsi de Priam, sur le skyphos de Vienne) et du rouge pour matérialiser le sang qui coule dans certaines scènes de violence (ainsi pour l'Ilioupersis du Louvre).
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PENTHÉSILÉE PEINTRE DE (actif 2e quart Ve s. av. J.-C.)
- Écrit par Jean-Jacques MAFFRE
- 5 422 mots
Au début de sa carrière, le Peintre de Penthésilée est très proche d'un autre grand peintre de coupes — dont certaines à fond blanc — nommé Peintre de Pistoxénos, d'après le nom du potier pour lequel il a quelquefois travaillé, en particulier sur un skyphos du musée de Schwerin portant la signature Pistoxénos époiésen (c'est-à-dire « a fabriqué ») ; la ressemblance entre les deux artistes est telle que certains savants, comme H.
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PARRHASIOS D'ÉPHÈSE (entre 460 av. J.-C. et 455-env. 380 av. J.-C.)
- Écrit par Alain MAHUZIER
- 2 265 mots
Dans sa jeunesse, il aurait composé les dessins du bouclier de l'Athéna Promachos de Phidias (connu par un relief du Musée national d'Athènes) et d'une coupe d'Aristophanès (Boston) ainsi que les dessins de skyphos (coupe à deux anses) du toreute Mys. Pline et Suétone ont souligné le caractère lascif, voire libidineux, de sa peinture. Le second cite deux tableaux représentant l'un Atalante et Méléagre, et l'autre Arcigalle, acquis par Tibère pour la modeste somme de six millions de sesterces ! L'artiste s'intéressait plus aux corps mous et efféminés qu'aux anatomies viriles et saines.
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OLTOS (actif fin VIe s. av. J.-C.)
- Écrit par Martine Hélène FOURMONT
- 4 598 mots
En dehors des coupes, l'artiste a décoré des amphores — dont deux du type créé par Nikosthénès —, un stamnos (cratère à embouchure assez étroite, doté d'anses latérales), un psykter (petit cratère que l'on remplissait de neige ; placé dans un cratère à vin, il servait à en rafraîchir le contenu), un kyathos (sorte de tasse avec une seule anse très élancée), des tasses à anses (skyphos) et quelques plats.
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DOURIS (env. 500-env. 460 av. J.-C.)
- Écrit par Jean-Jacques MAFFRE
- 5 547 mots
Parmi ceux-ci, Douris (dont le nom nous a été transmis par une quarantaine de signatures) et Macron (dont nous possédons une signature entière et une fragmentaire) sont les mieux connus étant donné le nombre des pièces, entières ou fragmentaires, parvenues jusqu'à nous : plus de deux cent cinquante coupes et une bonne trentaine de petits vases divers — gobelets à deux anses horizontales (skyphos), canthares, rhytons (cornes pour boire), lécythes et aryballes (petits vases à parfum) — pour Douris ; environ trois cent quarante coupes et une dizaine d'autres vases — surtout des gobelets à anses horizontales — pour Macron.