Slavophile
- Nom singulier invariant en genre
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- qui aime les slaves, les personnes du groupe ethnique comprenant les Russes, les Serbes, les Polonais, etc.
- relatif au mouvement slavophile du milieu du XIXe siècle
Employé comme nom
- mouvement qui au cœur du XIXe siècle prônait les valeurs spirituelles de la Russie éternelle
- personne qui aime les traditions, la culture slave
"slavophile" dans l'encyclopédie
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SLAVOPHILES
- Écrit par Daria OLIVIER
- 6 684 mots
L'idéologie slavophile disparaît, et on n'en retrouve de lointains échos que chez certains écrivains contemporains, tel Alexandre Soljenitsyne.
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AKSAKOV KONSTANTIN SERGUEÏEVITCH (1817-1860)
- Écrit par Alexandre BOURMEYSTER
- 1 320 mots
Poète slavophile russe ; fils et frère d'écrivains ; son père, ami de Gogol, est l'auteur de la Chronique familiale. Élevé dans une chaude ambiance familiale, Konstantin Aksakov restera un « éternel adolescent ». Étudiant à Moscou, il entre dans le cercle de Stankevitch, se passionne pour la poésie et la philosophie, mais après la mort de Stankevitch rompt avec Bielinski et devient un slavophile ardent.
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AKSAKOV IVAN SERGUEÏEVITCH (1823-1886)
- Écrit par Alexandre BOURMEYSTER
- 777 mots
Poète slavophile, fils de Sergueï, frère de Konstantin Aksakov. Après des études de droit, Ivan Aksakov est chargé de missions diverses ; il parcourt la Russie, s'occupe des sectes de vieux-croyants. Arrêté en 1849 pour activités slavophiles, puis libéré, il démissionne en 1852 — son poème Le Vagabond (Brodjaga) lui vaut des ennuis — et se consacre à la littérature : édition du Recueil moscovite, de périodiques (La Voile, Le Jour, Moscou, La Russie) souvent interdits ou censurés.
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TCHAADAÏEV PETR IAKOVLEVITCH (1794-1856)
- Écrit par Alexandre BOURMEYSTER
- 1 826 mots
Sans accepter ses conclusions, des penseurs comme l'occidentaliste Herzen ou le slavophile Kireevski ont été ébranlés par son réquisitoire.
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MIKHAÏLOVSKI NIKOLAÏ KONSTANTINOVITCH (1842-1904)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 876 mots
Influencé par les idées de Proudhon, il proposait aux Russes d'« éviter le fléau prolétarien qui sévit en Europe et qui menace d'atteindre la Russie » ; mais en même temps il idéalisait le mir, la commune paysanne, tout comme n'importe quel slavophile officiel, sans voir qu'il était un obstacle à l'une des améliorations qu'il recherchait, c'est-à-dire échapper à une pauvreté sans espoir.
