Sociale-libérale

"sociale-libérale" dans l'encyclopédie

• DUHAMEL JACQUES (1924-1977)

  • Écrit par Jacques RIGAUD
  • 4 992 mots

  Ce n'est qu'en 1969, avec l'élection de Georges Pompidou, qu'il convainc son groupe politique et une fraction décisive de l'électorat d'entrer dans la majorité pour infléchir son action dans la triple perspective sociale, libérale et européenne. Il s'y emploie efficacement en fondant le Centre démocratie et progrès avec Joseph Fontanet et René Pleven, qui entrent avec lui au gouvernement.

• TOUS SUBLIMES. VERS UN NOUVEAU PLEIN-EMPLOI (B. Gazier)

  • Écrit par Christine ERHEL
  • 5 588 mots

  Dans ce contexte difficile, l'Europe du tournant du siècle semble, à bien des égards, tentée par une adaptation sociale-libérale, fondée sur les réflexions théoriques du Britannique Anthony Giddens à propos d'une « troisième voie », incarnée notamment par la politique de Tony Blair. Tous « sublimes ». Vers un nouveau plein-emploi (Flammarion, Paris, 2003) explore une autre voie de réforme de notre modèle social, celle des « marchés transitionnels » du travail, centrée sur une mobilité aménagée et plus respectueuse des choix de vie des travailleurs.

• STRAUSS-KAHN DOMINIQUE (1949- )

  • Écrit par Rémi LEFEBVRE
  • 6 573 mots

  Il incarne alors l'aile « sociale-libérale » du gouvernement. Il s'oppose à Martine Aubry sur la méthode de mise en place des 35 heures et lance des privatisations massives, notamment celle de France Télécom, que le programme de Lionel Jospin n'avait pas inscrite à l'agenda politique. Dominique Strauss-Kahn tente de structurer des réseaux au sein du PS, mais s'il réussit à fédérer jospiniens et rocardiens au sein d'un courant politique dénommé Socialisme et démocratie, il peine à convertir son autorité intellectuelle auprès des militants en un courant efficace et structuré.

• BAYAR CELÂL (1883-1986)

  • Écrit par Robert MANTRAN
  • 6 159 mots

  Fervent patriote, profondément attaché aux valeurs traditionnelles turques tout en étant partisan d'une évolution politique et sociale libérale, il a su se rendre compte des limites d'une économie uniquement aux mains des Turcs, d'où l'appel aux capitaux étrangers. Sur le plan politique, il a subi l'ascendant d'Adnan Menderes auquel il n'a pas su imposer une vision moins autocratique du pouvoir.

• VALLS MANUEL (1962- )

  • Écrit par Blaise MAGNIN et Encyclopædia Universalis
  • 7 474 mots
  • 1 média

  Il multiplie les prises de position iconoclastes, davantage pour entretenir sa notoriété et sa popularité dans l’opinion que pour se constituer des soutiens au sein du PS ou participer à l’élaboration collective des propositions du parti : sur les questions économiques et sociales, il adopte une ligne nettement sociale-libérale. Il appelle à « déverrouiller les 35 heures », à repousser l’âge de départ à la retraite, à refuser « l’assistanat » et prône la modération salariale.