Socialiste-national
- Adjectif masculin singulier
Définition
- en politique, relatif à un parti éphémère fondé par Hervé en France en 1920, et surtout à un parti tchèque que dirigea Edvard Benes (1884-1948)
"socialiste-national" dans l'encyclopédie
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PRAGUE COUP DE (1948)
- Écrit par Vladimir Claude FISERA
- 5 125 mots
Le désintérêt de l'Ouest marqué à Yalta, et le veto soviétique de juillet 1947 barrant à la Tchécoslovaquie l'accès au plan Marshall, n'avaient changé en rien l'attitude des partis centristes de la coalition de Front national (Parti socialiste-national, Parti populaire et Parti démocrate slovaque) ; ceux-ci acceptaient de réduire leur conception de la démocratie parlementaire à un pluralisme d'états-majors limité aux instances de direction du pays.
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HERVÉ GUSTAVE (1871-1944)
- Écrit par Pierre ALBERT
- 3 460 mots
pour créer un fantomatique Parti socialiste national, continua à faire paraître son journal dont les tirages furent vite confidentiels et la périodicité souvent irrégulière. Il y défendit, avec des arguments souvent originaux, les thèmes de la droite nationaliste, prêcha même la rechristianisation de la France ; son antiparlementarisme le conduisit à réclamer un homme fort ; il afferma même un temps, en 1933, sa feuille à Marcel Bucard, authentique fasciste subventionné par Mussolini.
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BENEŠ EDVARD (1884-1948)
- Écrit par Vladimir Claude FISERA
- 5 372 mots
- 1 média
Dirigeant du Parti socialiste-national à partir de 1920, il est la cheville ouvrière du rassemblement du Château qui se constitue autour de la personne de Masaryk, sur la base du consensus parlementaire et du statu quo européen. Premier ministre de septembre 1921 à octobre 1922, Beneš sera le chef de la diplomatie tchécoslovaque pendant dix-sept ans.
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TCHÉCOSLOVAQUIE
- Écrit par Marie-Elizabeth DUCREUX, Michel LARAN et Jacques RUPNIK
- 71 206 mots
- 10 médias
Et, surtout, le Front national qui comprenait les représentants des divers partis (socialiste-national, 23,5 p. 100 des voix ; populiste 20,2 p. 100 ; social-démocrate tchèque, 15,6 p. 100 et démocrate qui obtint 60 p. 100 des voix en Slovaquie) était en fait une coalition bloquée dans la mesure où les partis adhéraient tous au même programme de gouvernement et ne pouvaient envisager de constituer une opposition parlementaire.