Socio-analyse
- Nom féminin singulier
Définition
- terme apparu pour la première fois en 1932 (Moreno) et recouvrant selon les auteurs des acceptions diverses : étude du degré d'intégration d'un groupe donné (Moreno) ; étude de la dynamique de groupe (Lapassade) ; étude de l'inconscient collectif...
Synonymes
- socioanalyse
- socianalyse
"socio-analyse" dans l'encyclopédie
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SOCIO-ANALYSE
- Écrit par Jean POIRIER
- 16 790 mots
Il semble que la socio-analyse soit en mesure de placer les problèmes à leur véritable niveau d'intelligibilité.
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CASTEL ROBERT (1933-2013)
- Écrit par Gérard MAUGER
- 7 769 mots
Aux antipodes de l'autocélébration, il s'est efforcé de montrer dans cette « auto-socio-analyse » ce que son travail doit à la fois à une trajectoire sociale improbable et à l'histoire du monde des sciences sociales où elle s'est déroulée.Les deux volets de l'œuvre de Robert Castel – la maladie mentale, d'une part, le salariat, d'autre part – font écho à son double intérêt pour les mécanismes psychologiques et pour les mécanismes sociaux et, plus précisément, pour les tentatives – nouvelles dans les années 1960 – de compréhension du sujet psychologique et du sujet social comme « les deux faces d'une même médaille ».
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SOCIOLOGIE Les méthodes
- Écrit par Frédéric LEBARON
- 42 032 mots
- 6 médias
L'auto-observation – qui est le fondement de l'auto-analyse ou socio-analyse – a non seulement droit de cité en sociologie, même si son usage peut être particulièrement difficile, mais elle apparaît même comme une condition de contrôle par le chercheur de ses propres biais sociaux. Radicalisant cette démarche, certains sociologues, comme Loïc Wacquant (2004), considèrent même que seule l'expérience « charnelle » d'une situation ou d'une condition particulières permet de vraiment la « comprendre », voire de l'« expliquer », et que c'est là un objectif central du travail sociologique.
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FRANC-MAÇONNERIE
- Écrit par Roger DACHEZ et Luc NEFONTAINE
- 58 860 mots
L'initiation maçonnique constitue en réalité une psychothérapie de groupe, une socio-analyse (Jacob Moreno) utile pour déterminer les conséquences de l'entrée dans un groupe d'un nouvel élément et pour apprécier si le nouveau membre sera facteur d'intégration ou facteur de désintégration. Ainsi, l'initiation maçonnique demeure volontaire, délibérément choisie, soumise au désir de partager librement des « affinités électives », elle ne constitue pas un passage obligé en vue d'une incorporation harmonieuse dans la société globale, tel le bizutage qui jadis signait l'entrée dans la vie étudiante.