Sodomie
- Nom féminin singulier
Définition
- pratique du coït anal
"sodomie" dans l'encyclopédie
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DU QUESNOY LES
- Écrit par Marion BOUDON
- 2 151 mots
Condamné pour sodomie, il fut brûlé vif à Gand en 1654.
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BECKFORD WILLIAM (1759-1844)
- Écrit par Ann Daphné GRIEVE
- 3 662 mots
Ce calife, neveu de Haroun al-Rachid, qui fait construire une tour de onze mille marches pour défier le ciel, c'est Beckford le révolté, celui qui, accusé de sodomie et de sorcellerie, crimes abominables dans l'Angleterre de l'époque, échappera de peu à la hache du bourreau mais sera banni de sa patrie. Ce prince sensuel et voluptueux qui édifie un palais pour chacun de ses cinq sens, c'est Beckford traînant derrière lui, dans son exil, tout un faste de musiciens, d'équipages et de cuisiniers.
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MURET MARC-ANTOINE (1526-1585)
- Écrit par Françoise JOUKOVSKY
- 3 594 mots
En 1554, une accusation de sodomie le contraint à s'exiler en Italie, à Venise, où il fréquente l'éditeur Paul Manuce, à Padoue et à Ferrare. Rattaché à l'université de Rome à partir de 1563, il s'efforce d'y maintenir l'enseignement du grec, et pratique l'explication comparative des auteurs grecs et romains. Il enseigne aussi le droit, selon la méthode française de Cujas.
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L'HARMONIE DES PLAISIRS. LES MANIÈRES DE JOUIR DU SIÈCLE DES LUMIÈRES À L'AVÈNEMENT DE LA SEXOLOGIE (A. Corbin)
- Écrit par Jean Marie GOULEMOT
- 5 432 mots
Au même titre que d'autres plaisirs tels que l'onanisme, les « fraudes conjugales », la sodomie ou le lesbianisme. La médecine diagnostique puis tente de guérir. Bien peu de chose sépare en ce domaine la médecine qui se veut laïque et la théologie. Quand on s'éloigne du vœu de la nature, pour la théologie l'offense est faite à Dieu ; pour la médecine, elle l'est à la nature.
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RAIS, RAYS ou RETZ GILLES DE (1404-1440)
- Écrit par Pierre-Robert LECLERCQ
- 5 242 mots
Cependant, l'évêque de Nantes ayant secrètement mené une enquête, Gilles est arrêté le 15 septembre 1440 ; il est accusé de crime et de sodomie sur des enfants, d'évocation des démons, de violation de l'immunité ecclésiastique. Après un temps de silence, et pour éviter la torture (à moins que ce ne fût aussi chez ce monstre qui se voulut jusqu'à sa mort bon chrétien et dévot la preuve d'un remords sincère, d'un souci du salut de son âme), Gilles passe aux aveux : il reconnaît tous les méfaits qui lui sont reprochés, donnant, avec ses complices, les plus horribles détails sur ses pratiques, implorant le pardon de ses juges et exhortant le peuple « à vénérer notre Sainte Mère l'Église ».