Sof
- Nom masculin singulier
Définition
- en géologie, petit bassin tectonique
"sof" dans l'encyclopédie
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OTTER ANNE SOFIE VON (1955- )
- Écrit par Pierre BRETON
- 5 693 mots
Un physique élancé ainsi qu'un timbre ambigu la prédisposaient aux emplois de travestis. La Suédoise Anne Sofie von Otter a en effet remporté dans ces rôles – dont les plus connus portent la signature de Gluck, de Haydn, de Mozart et de Richard Strauss – de mémorables et constants succès. Elle saura néanmoins, sans violenter les limites d'une voix ténue mais souple et sensible, élargir intelligemment son répertoire – vers les partitions baroques tout autant qu'en direction des musiques de son temps – et rester l'une des mezzo-sopranos les plus fêtées des scènes internationales.
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SEFIROT
- Écrit par Gabrielle SED-RAJNA
- 2 090 mots
Dès les premiers écrits kabbalistiques, au xiie siècle, il est employé avec le sens, à la fois plus large et plus précis, des dix niveaux de l'émanation à partir d'En-sof (Infini). Ces dix degrés constituent le monde divin, ou la manifestation des attributs hypostasiés de l'essence divine, avec laquelle ils sont indissociablement liés. Selon la nomenclature la plus courante, mais nullement exclusive, les dix sefirot sont en ordre descendant : la Couronne suprême (Keter Elyon), la Sagesse (Hokma), le Discernement (Bina), la Force ou Rigueur (Gebura), la Grâce (Hesed), la Splendeur (Tif'eret), la Victoire (Nesah), la Majesté (Hod), le Fondement du Monde (Yesod) et le Royaume (Malkut).
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IBN GABBAY MEIR BEN EZECHIEL (1480-1540)
- Écrit par Roland GOETSCHEL
- 2 190 mots
Il soutient qu'En Sof est distinct de la première Sefira, quoique Keter (La Couronne) lui soit coéternelle. S'opposant à une vision purement instrumentale des Sefirot, il affirme que l'émanation est la substance de la Divinité. Contrairement à la plupart des théologiens médiévaux, Ibn Gabbay considère que l'homme a une dignité plus élevée que celle des anges, car son âme a une origine divine.
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INFINI, philosophie
- Écrit par Emmanuel LÉVINAS
- 34 944 mots
Nicolas de Cues (1401-1464) établit un lien entre l'infini de Dieu et le fini du monde : Dieu est à la fois implicitement un et infini et explicitement multiple et fini : le monde selon l'espace et le temps est l'épanouissement de la plénitude complicite et actuelle en Dieu, en elle-même d'ailleurs inconnaissable (comme l'En-Sof des kabbalistes), car tout prédicat limiterait son infini.
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SABBATAI TSEVI (1626-1676)
- Écrit par Bernard DUPUY
- 24 278 mots
Cette lumière obscure, retenue dans les âmes réduites à l'état de « coquilles » (kelippot), n'est pas le mal ; elle attend d'être libérée ; mais elle donne un semblant d'existence au mal et lui confère une grande force de séduction, car elle projette dans la création un ébranlement dialectique qui a son origine dans l'être divin, ou infini (Ein Sof).