Soif
- Nom féminin singulier
Définition
- sensation de sécheresse dans la bouche produite par le besoin en eau de l'organisme
- au figuré, désir avide de quelque chose ( soif d'honneurs)
Expressions autour de ce mot
- garder une poire pour la soif : avoir quelque chose en réserve
- jusqu'à plus soif : jusqu'à satiété
"soif" dans l'encyclopédie
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SOIF
- Écrit par Jacques LE MAGNEN
- 22 823 mots
- 6 médias
Durant la privation, ces deux stimuli internes de la soif s'additionnent. Déshydratation cellulaire et soif osmotique En 1901, A. Mayer, puis H. Wettendorf suggéraient les premiers que la soif et la réponse dipsique sont provoquées par l'élévation de la pression osmotique du milieu extracellulaire. Inspiré par les travaux initiaux de J. L. Gamble et son équipe (1929), A.
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HYPOTHALAMUS
- Écrit par Paul LAGET
- 31 384 mots
- 5 médias
Ces différentes et impérieuses contraintes rendent évidemment compte de la finalité du comportement de soif dit de « soif primaire » qui est de fournir aussi rapidement que possible à l'animal la quantité d'eau nécessaire pour rétablir l'équilibre perturbé, et cela par le biais de sensations spécifiques. Cependant, dans la situation la plus habituelle de la vie, lorsqu'un animal – ou nous-mêmes – a de l'eau à discrétion, ce système d'urgence de la soif primaire n'intervient qu'exceptionnellement.
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BAGRIANA ELISSAVÉTA (1893-1991)
- Écrit par Nadia CHRISTOPHOROV
- 2 339 mots
Quant à l'amour, chez Bagriana, il n'est ni la violence de la passion ni la volupté ; il se confond avec l'ivresse d'être jeune, le jaillissement d'une irrésistible allégresse, la soif d'évasion vers des cieux inconnus. Mais l'amour humain n'est pas sa seule source d'inspiration. Elle vibre au contact de toute beauté, elle déborde d'amour pour le pays natal, elle éclate de joie devant le spectacle des pays étrangers.
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LOWRY MALCOLM (1909-1957)
- Écrit par Ann Daphné GRIEVE
- 5 077 mots
Même si elle lui permet de fuir les souffrances de la vie, la soif d'alcool du consul est d'abord une soif de savoir, une soif métaphysique ; c'est par l'alcool qu'il se fait voyant, dans le sens rimbaldien du mot. Lowry s'explique ainsi : « Dans la Kabbale, l'abus des pouvoirs magiques se compare à l'ivresse ou abus du vin, appelé en hébreu sod, ce qui nous permet l'analogie.
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NICOLAS DE CLAMANGES (1363?-1437)
- Écrit par Marcel PACAUT
- 677 mots
Il fut en même temps l'un des critiques les plus acerbes des mœurs de la hiérarchie, dénonçant la cupidité et les vices des prélats et, plus encore, la soif de domination de la papauté ; à ses yeux, le remède devait se trouver dans un retour aux mœurs de l'âge apostolique et à la pauvreté (De ruina et reparatione Ecclesiae, vers 1400).