Solfier
- Verbe à l'infinitif
Définition
- en musique, chanter en nommant les notes
"solfier" dans l'encyclopédie
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SOLFÈGE
- Écrit par Robert SIOHAN
- 13 862 mots
- 1 média
Les chantres (qui n'avaient que faire de solfier des chants connus par eux de longue date et acquis par tradition orale) cherchaient, en effet, plutôt à pallier les lacunes de leur mémoire défaillante. D'où l'invention des neumes, sorte de sténographie indiquant non pas des sons précis, mais l'orientation ascendante, descendante ou rectiligne des mélodies liturgiques.
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DIAPASON
- Écrit par Jacques CHAILLEY
- 15 042 mots
Comme, après 1859, la hauteur absolue des touches se vit normalisée par l'invention du diapason fixe, il en résulta que les syllabes prirent à leur tour, aux yeux de la plupart des musiciens, un sens de hauteur absolue qu'elles n'avaient nullement auparavant, et qu'il ne resta plus aucun moyen distinct de solfier en hauteur relative. Ce fut une faute très grave dont notre pédagogie supporte aujourd'hui le lourd héritage.
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NOTATION MUSICALE
- Écrit par Mireille HELFFER et Alain PÂRIS
- 28 609 mots
- 14 médias
Noms des notes et altérations Au xie siècle, les notes étaient encore désignées par des lettres de l'alphabet, lorsque Guido d'Arezzo élabora une nouvelle méthode pédagogique, la solmisation, consistant à chanter les notes sur les syllabes d'un texte au lieu de les solfier en les désignant par des lettres. Le texte de départ était un hymne à saint Jean-Baptiste, Ut queant laxis ; aux syllabes initiales de chaque demi-vers correspondaient six notes conjointes pouvant s'enchaîner les unes aux autres (sauf la dernière) pour former une succession ascendante, l' hexacorde : Les notes prirent rapidement le nom des syllabes et conservent encore cette désignation dans les pays de langue latine (à l'exception de l'ut, plus fréquemment baptisé do, et du si, apparu plus tard, probablement une synthèse des deux initiales du dernier vers, « Sancte Iohannes »).