Solitude
- Nom féminin singulier
Définition
- fait d'être solitaire, d'aimer vivre seul
- état d'une personne seule, isolée ou retirée du monde, temporairement ou non
"solitude" dans l'encyclopédie
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CENT ANS DE SOLITUDE, Gabriel García Márquez Fiche de lecture
- Écrit par Ève-Marie FELL
- 5 470 mots
Sans doute le coup de maître de cet enchanteur est-il celui du livre dans le livre : Cent Ans de solitude est l'œuvre d'un de ses personnages et le dernier Buendía vit sa mort au moment de la lire, dans les papiers laissés par un très vieux gitan.
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DANS LA SOLITUDE DES CHAMPS DE COTON, Bernard-Marie Koltès Fiche de lecture
- Écrit par David LESCOT
- 5 092 mots
Combat de nègre et de chiens (1980), Quai Ouest (1986), Dans la solitude des champs de coton (1987) et Roberto Zucco (1989), en font un des dramaturges les plus remarqués de la fin du xxe siècle. De la joute verbale au combat physique En avertissement à Dans la solitude des champs de coton, Bernard-Marie Koltès donne une définition du deal qui a valeur de programme dramaturgique.
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LES SOLITUDES, Luis de Góngora Fiche de lecture
- Écrit par Bernard SESÉ
- 4 277 mots
Dans la Deuxième Solitude (1617), le lendemain du jour de noce, le pèlerin sans nom s'embarque avec deux pêcheurs qu'il accompagne dans leur île : « Sur l'indécise rive/ – bordure insuffisante à un si grand miroir –/ l'Aube a trouvé le jeune voyageur/ avec les paysans qui ont passé la mer,/ pour assister à la fête nuptiale,/ à bord d'un pin toilé de vert feuillage.
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GARCÍA MÁRQUEZ GABRIEL (1927-2014)
- Écrit par Jean-Pierre RESSOT
- 13 363 mots
- 1 média
Sauf dans des récits comme La hojarasca (où un homme seul affronte l'hostilité de tout un village), ce monde n'est pourtant pas vraiment tragique : car on échappe à la tragédie à mesure que s'affirme chez García Márquez un art de conter fait de démesure sereine et d'humour, et qui trouve son plein épanouissement dans Cent Ans de solitude. Maturité technique et synthèse thématique : « Cent Ans de solitude » Dans les premières œuvres de García Márquez, au demeurant fort courtes, Macondo n'existe que par morceaux que le lecteur doit lui-même assembler.
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PRADOS EMILIO (1899-1962)
- Écrit par Bernard SESÉ
- 2 096 mots
Ce poète exigeant et pudique a su trouver des mots et des rythmes déchirants pour traduire la jubilation d'être ou la souffrance de vivre : « Dort le ciel, dort la mer / et au mitan mon cœur : / barque de ma solitude... / Solitude que je poursuis / au travers de mon espérance, / non de ma connaissance. » Parmi les écrivains de 1927, dont les plus grands l'ont éclipsé, le nom d'Emilio Prados demeure injustement méconnu.