Solmisation
- Nom féminin singulier
Définition
- en musique, action de solfier, de chanter en nommant les notes, dans l'ancien système de musique (avant la gamme actuelle)
"solmisation" dans l'encyclopédie
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NOTATION MUSICALE MODERNE
- Écrit par Alain PÂRIS
- 982 mots
- 1 média
Le moine Guido d'Arezzo (Guy d'Arezzo ; vers 991-après 1033) invente la solmisation, système de notation musicale – doublé d'une méthode pédagogique – dans lequel les notes sont chantées sur des syllabes. La solmisation utilise les premières syllabes des six premiers vers d'un hymne à saint Jean-Baptiste (ut, ré, mi, fa, sol, la), la dernière, SI (pour Sancte Iohannes), étant une sorte de signature.
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SOLFÈGE
- Écrit par Robert SIOHAN
- 13 853 mots
- 1 média
En outre, le système comportait un son mobile, le mi, tantôt naturel, tantôt bémolisé ; c'est pourquoi la prise de conscience des intonations n'était que très imparfaitement réalisée par le mode de solmisation antique. La solmisation en Occident On ne sait pas grand-chose de la solmisation en Occident durant le haut Moyen Âge. Toutefois, la coexistence, à la fin du ixe siècle, de deux modes de notation semble indiquer que ceux-ci s'adressaient à des catégories différentes d'usagers.
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TINCTORIS JOHANNES (1435 env.-1511)
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 2 149 mots
l'Expositio manus, qui rend compte des règles de la solmisation d'après Guy d'Arezzo ; 3. le Liber de natura et proprietate tonorum (1476), dédié à Ockeghem et à Busnois, dont il estimait fort l'œuvre, ainsi que celles du Franco-Flamand Johannes Regis (1430 env.-env. 1485) et du Français Firmin Caron (xve s.) ; l'ouvrage expose la théorie des modes ; 4.
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NOTATION MUSICALE
- Écrit par Mireille HELFFER et Alain PÂRIS
- 28 590 mots
- 14 médias
La solmisation était un procédé pédagogique destiné à familiariser les élèves aux intervalles de la gamme. Leur disposition symétrique au sein de l'hexacorde (un demi-ton – mi/fa – au milieu de quatre intervalles d'un ton) permettait de commencer sur différentes notes à condition de rétablir, au moyen d'un signe, le demi-ton central : c'est la pratique de la transposition qui donne naissance aux altérations.
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OCKEGHEM JOHANNES (1410 env.-1497)
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 12 460 mots
La Missa mi-mi ou Quarti toni tire son nom de la quinte mi-la (mi-mi en solmisation guidonienne), par laquelle débute chaque partie ; elle ne possède pas de cantus firmus, mais se trouve composée « librement », ce qui constitue une innovation audacieuse pour l'époque ; il faut noter dans cette messe le duo d'une haute inspiration expressive sur Crucifixus.