Somnambulique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en pathologie, relatif au somnambulisme, état de sommeil pendant lequel une personne accomplit automatiquement et inconsciemment certains actes habituels à l'état de veille, la marche et la parole en particulier
"somnambulique" dans l'encyclopédie
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LES SOMNAMBULES, Hermann Broch Fiche de lecture
- Écrit par Jacques LE RIDER
- 5 859 mots
Publiée en 1931-1932, cette trilogie romanesque (1888, Pasenow, ou le Romantisme ; 1903, Esch, ou l'Anarchie ; 1918, Huguenau, ou le Réalisme) est l'œuvre la plus accomplie et la plus connue du romancier autrichien Hermann Broch (1886-1951). Il ne s'agit pas, cependant, d'un roman viennois comme L'Homme sans qualités (1930-1952) de Musil, puisque les trois parties des Somnambules se déroulent en Allemagne.
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BEIDERBECKE LEON BISMARK dit BIX (1903-1931)
- Écrit par Alain GERBER
- 1 226 mots
Par le romantisme nostalgique et parfois somnambulique de son inspiration, par sa sonorité moelleuse, un peu mate dans certaines improvisations, Bix peut être considéré comme un précurseur du style « cool » des années cinquante.
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L'HORIZON (P. Modiano) Fiche de lecture
- Écrit par Gilles QUINSAT
- 5 065 mots
- 1 média
Tout, dans L'Horizon – et plus encore peut-être que dans les romans antérieurs –, sera donc porté par un effort de mémoire, une difficile anamnèse qui conduit le narrateur, Jean Bosmans, à recourir à tous les moyens possibles : liste de lieux, de noms ou de dates notés dans un carnet ; libres associations ; basculement dans le rêve, l'hallucination ou l'impression de « déjà-vu » ; traversée somnambulique de Paris, depuis les quartiers qui virent la rencontre initiale avec Margaret Le Coz (Opéra, Trudaine) jusqu'à ceux, plus modernes (Bercy), où il se portera en quête de possibles lignes de fuite.
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GORDON DOUGLAS (1966- )
- Écrit par Hervé VANEL
- 6 038 mots
Soit une star du rock suicidée, un artiste somnambulique, une tueuse en série et une actrice mythique qu'une simple perruque blonde suffit à confondre dans l'imaginaire du spectateur, tandis que s'évapore l'identité que l'artiste se donne à lui-même et nous renvoie. Un travail sur l'imaginaire et ces mythes qui se poursuit avec Zidane, un portrait du XXIe siècle (2006), un long-métrage réalisé en collaboration avec Philippe Parreno.
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TÉCHINÉ ANDRÉ (1943- )
- Écrit par Frédéric STRAUSS
- 7 245 mots
- 1 média
De la fuite somnambulique, proche de la folie, de Paulina s'en va, à la saga familiale de Souvenirs d'en France (1974), traversant l'histoire politique et sociale du siècle, et jusqu'à Barocco (1976), polar onirique, André Téchiné se livre à une rêverie sur les genres cinématographiques marquée par une fascination pour l'exercice de la mise en scène, qui lui permet de toucher à la vérité de la vie tout en jouant la carte de la distanciation et de la stylisation.