Sophistique
- Adjectif singulier invariant en genre
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
Employé comme adjectif
- en logique, qui a la nature du sophisme, du raisonnement qui semble valide mais dont un élément au moins est faux, le sophisme est généralement volontaire et fait avec l'intention de tromper
- en logique, qui est porté au sophisme
Employé comme nom
- en philosophie, mouvement qui dans la Grèce classique a été représenté par les sophistes
Forme dérivée du verbe « sophistiquer »
"sophistique" dans l'encyclopédie
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SOPHISTIQUE
- Écrit par Jacques BRUNSCHWIG et Barbara CASSIN
- 37 247 mots
On passe ainsi de l'ontologie aux sciences humaines et de la sophistique à la littérature. La postérité de la sophistique L'histoire de la philosophie, métaphysique de l'être et du sens, est d'abord platonico-aristotélicienne. C'est dire qu'elle a dû contribuer à mésentendre, circonvenir ou reléguer l'hétérodoxie sophistique. En premier lieu, on peut facilement montrer que les réévaluations successives qu'a connues la sophistique ne sont, somme toute, que des mises en éloge des dévalorisations primitives : elles consistent à affecter d'un signe positif ce que Platon stigmatise.
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DE L'ESSENCE DE LA VÉRITÉ et PLATON LE SOPHISTE (M. Heidegger) Fiche de lecture
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 3 290 mots
Il faut espérer que la traduction des tomes 19 et 34 de la Gesamtausgabe, qui rassemblent les cours des semestres d'hiver 1924-1925 et 1931-1932 : Platon « Le Sophiste » (Gallimard, 2001) et De l'essence de la vérité. Approche de l'« allégorie de la caverne » et du « Théétète » de Platon (ibid.), marqueront un nouveau point de départ dans la traduction des œuvres de Heidegger en français, tant ces livres apportent de lumières à la fois sur le cheminement du penseur et sur les sujets qu'il aborde.
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CASSIN BARBARA (1947- )
- Écrit par Jean-Baptiste GOURINAT
- 5 470 mots
- 1 média
En réaction à cette tradition, elle aura trouvé dans la sophistique une pensée où « l’être, de manière radicalement critique par rapport à l’ontologie, n’est pas ce que la parole dévoile mais ce que le discours crée, “effet” du poème comme le héros “Ulysse” est un effet de l’Odyssée » (L’Effet sophistique).
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DION CHRYSOSTOME DIO COCCEIANUS dit (40-120)
- Écrit par Marcel BÉNABOU
- 4 174 mots
Son œuvre est vaste et se présente comme un ensemble complexe d'écrits et de discours très divers, où se trouvent mêlés des textes d'inspiration sophistique (Un éloge du perroquet) et des textes d'inspiration philosophique. On a longtemps cru pouvoir discerner chez Dion une véritable conversion : sous l'effet de l'exil et des épreuves, il aurait abandonné les jeux brillants et frivoles de la sophistique de sa jeunesse pour se faire l'apôtre de la vertu et se consacrer exclusivement à la philosophie, une philosophie inspirée de Platon, du stoïcisme et du cynisme.
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MINGJIA [MING-KIA]
- Écrit par Kristofer SCHIPPER
- 4 468 mots
La sophistique du mādhyamika trouvait là un terrain tout préparé et, pendant longtemps les bonzes devaient, pour expliquer la sophistique indienne, avoir recours aux procédés logiques du Mingjia.