Sorbonne
- Nom féminin singulier
Définition
- en chimie, étuve ou hotte ventilée
"sorbonne" dans l'encyclopédie
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SORBON ROBERT DE (1201-1274)
- Écrit par Édouard-Henri WÉBER
- 2 214 mots
- 1 média
Maître à l'Université de Paris, fondateur du collège auquel il donna son nom et qui devint la Sorbonne. Né à Sorbon, petit village situé près de Rethel (Ardennes, diocèse de Reims), il fit, présume-t-on, ses premières études dans une école capitulaire ou monastique, à Rethel peut-être. Il étudia ensuite à Reims, puis à Paris, de 1216 à 1220, à la faculté des arts, où il suivit le trivium et le quadrivium.
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RICHER EDMOND (1559-1631)
- Écrit par André DUVAL
- 3 501 mots
La division de la Sorbonne entre richéristes et duvalistes ne se situe pas seulement sur le plan doctrinal ; elle se traduit aussi en luttes d'influence. En dépit de l'appui apporté à Richer par le parlement, ses adversaires, forts du soutien du cardinal Du Perron et du nonce Ubaldini, obtiennent la censure du livre de Richer par la Sorbonne elle-même (3 févr.
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CHAILLEY JACQUES (1910-1999)
- Écrit par Alain PÂRIS
- 3 831 mots
À la Sorbonne, Gustave Cohen lui fait découvrir le théâtre ancien et il fonde deux groupes, les Théophiliens puis la Psallette Notre-Dame, avec lesquels il fait revivre des spectacles de l'Antiquité et du Moyen Âge. Il participe ensuite à la fondation du Groupe de théâtre antique de la Sorbonne en 1935, avec Roland Barthes et Jacques Veil. Ses premières œuvres, en tant que compositeur, attirent l'attention.
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PARIS UNIVERSITÉ DE
- Écrit par Jacques VERGER
- 6 182 mots
- 1 média
La Sorbonne en particulier finit par dominer complètement l'enseignement de la théologie. L'Université de Paris s'ouvrit timidement à l'humanisme : une chaire de grec en 1466, l'imprimerie à la Sorbonne en 1470. Mais, dans l'ensemble, elle resta hostile aux idées nouvelles et, si elle continua à former une partie du clergé et des officiers royaux, elle ne sut renouveler ni son enseignement ni ses institutions.
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DURUY VICTOR (1811-1894)
- Écrit par Pierre GUIRAL
- 1 902 mots
Mal vu des catholiques, qu'il n'aime pas davantage, raillé à l'envi par les jeunes et brillants journalistes orléanistes qui lui reprochent un esprit courtisan et la gaucherie de son style, Duruy mène à bien une œuvre considérable : il développe l'enseignement primaire, qu'il aurait désiré gratuit et obligatoire, crée pour les ouvriers un enseignement postscolaire, introduit la gymnastique dans les lycées à des fins essentiellement patriotiques, veut malgré l'hostilité de l'Église répandre l'enseignement féminin, crée l'École pratique des hautes études, plus portée au travail sérieux que la trop éloquente Sorbonne, admet l'enseignement de l'homéopathie dans les cours libres de la même Sorbonne.