Sordide
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- sale, misérable
- mesquin, méprisable, ignoble
"sordide" dans l'encyclopédie
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SPILLANE MICKEY (1918-2006)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 764 mots
Hammer, qui signifie « marteau », est donc brutal, méchant et le monde dans lequel il officie, passablement sordide, à l'image de Kiss me deadly (En quatrième vitesse, 1952), adapté au cinéma par Robert Aldrich en 1955, ou de The Girl Hunters (Solo pour une blonde, 1963), réalisé par Roy Rowland sur un scénario de Spillane lui-même. Sa plume « noire » influencera James Ellroy, comme nombre de romanciers américains.
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LA GUMA ALEX (1925-1985)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 965 mots
La Guma est salué pour son style vivace, ses dialogues hauts en couleur et sa manière de parler avec empathie et réalisme d'individus opprimés condamnés à mener une vie sordide. Particulièrement courtes, ses œuvres sont d'autant plus frappantes qu'aucun détail n'échappe à leur auteur qui sait exploiter à merveille l'éloquence de l'humour, des émotions ou de l'horreur d'une situation.
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ŁÓDŹ
- Écrit par Jean-Paul VOLLE
- 2 173 mots
- 1 média
Un essor brutal dans la plus affligeante tradition capitaliste et selon une structure dite en grains — chaque propriétaire (Poznanski, Scheibler, Grauman, Heinzel) crée son quartier de taudis ouvriers autour de son palais et de ses manufactures — fait de Łódź la plus sordide des villes nées de la révolution industrielle. Dans l'entre-deux-guerres, elle concentre les trois quarts des ouvriers du textile et s'affirme, après les grèves du début du xxe siècle, comme le principal centre du mouvement ouvrier.
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BANG HERMAN (1857-1912)
- Écrit par Régis BOYER
- 2 096 mots
Par la suite, il écrira des Nouvelles excentriques (1885) ou les récits d'Existences calmes (1886) qui contiennent un chef-d'œuvre, la nouvelle « Au bord du chemin » : une petite ville ferroviaire y sert de cadre aux minables tragédies du quotidien, les apparences calmes cachant le jeu sordide des instincts. Dans Tine (1889), le conflit insoluble entre besoin de tendresse et de dévouement, et amertume de la cruauté sacrifie impitoyablement l'héroïne.
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GOODIS DAVID LOEB (1917-1967)
- Écrit par Michel LEBRUN
- 2 317 mots
Le loser, devenu une épave plus ou moins alcoolique, se complaît dans sa déchéance sordide ; il survit dans les bas quartiers d'une cité hostile (Philadelphie le plus souvent). Un moment, le passé refait surface : le temps que dure le récit, l'homme recouvre sa dignité — pour aider plus misérable que lui —, affronte tous les dangers, avant de retomber définitivement dans son marasme.