Sotériologie
- Nom féminin singulier
Définition
- en religion, théologie du salut, de la rédemption de l'humanité
"sotériologie" dans l'encyclopédie
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PLÉRÔME
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 2 209 mots
Le plérôme englobe l'Un-et-Tout qui fonde l'expérience, organise ses éléments, répartit ses médiations ; il embrasse tout ce qui concourt et contribue à la création, à sa cosmologie (dualisme du monde d'en haut qui est lumière et du monde d'en bas qui est ténèbres), à sa chronologie (divisions du temps, détermination astrologique des ères favorables ou défavorables), à la sotériologie qui accompagne l'ontologie (chute dans le monde des corps, retour au monde des esprits).
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SCHILLEBEECKX EDWARD (1914-2009)
- Écrit par Raymond WINLING
- 6 215 mots
De plus, il s'efforce de proposer une sotériologie adaptée aux catégories de pensée de l'homme contemporain. Sa thèse est que le Christ ressuscité ouvre la possibilité d'une vie nouvelle. L'auteur avait prévu un troisième volume sur les rapports entre la christologie et l'ecclésiologie. Il préféra finalement rédiger un ouvrage, intitulé L'Histoire des hommes, récit de Dieu, destiné à élargir la problématique du salut aux dimensions de l'humanité tout entière : il s'agit de l'histoire des hommes en quête de Dieu et de l'histoire des actions de Dieu en quête de l'homme.
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VAJRAYĀNA
- Écrit par Corrado PENSA
- 14 068 mots
Magie et sotériologie Il est fort intéressant aussi d'observer ce qui se passa à l'époque de la seconde diffusion du bouddhisme au Tibet. L'artisan de celle-ci fut le maître indien Atīśa (982-1054). D'un côté, il s'employa à corriger les bases doctrinales et pratiques du mouvement en admettant des initiations qui devaient donner naissance à des chaînes de maîtres et de disciplines s'appuyant sur des fondements traditionnellement sûrs (l'initiation, dbaṅ, pouvant par elle-même, moyennant des cérémonies et des rites secrets, mettre en mesure de comprendre les textes et d'exécuter les rites conformes) ; d'un autre côté, il s'efforça de moraliser les pratiques, en réservant celles qui sont fondées sur l'usage et sur la sublimation des sens à ceux-là seuls qui, par l'exercice de la vertu, par l'étude et par la méditation de la doctrine du Mahāyāna, étaient parvenus au seuil de la réalité ultime.
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SALUT
- Écrit par André DUMAS et Jean PÉPIN
- 26 256 mots
Bien que les grands conciles du ive siècle se soient essentiellement consacrés à préciser le sens théologique de la Trinité et de la christologie, leur arrière-fond concerne toujours la sotériologie, la doctrine du salut, comme on le voit bien dans cette déclaration du symbole de Nicée-Constantinople : « Nous croyons en un seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu, engendré et non créé, d'une même substance que le Père, et par qui tout a été fait ; qui, pour nous les hommes et pour notre salut, est descendu des cieux et s'est incarné par le Saint-Esprit dans la Vierge Marie et a été fait homme.
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GNOSTICISME
- Écrit par Pierre HADOT et Michel TARDIEU
- 58 432 mots
Si la recherche sur la gnose et les gnostiques n'a jamais connu de période de latence, elle est, à l'époque contemporaine, frappée d'une crise de ferveur particulièrement intense. Travaux et congrès se multiplient. Nombre de chaires autrefois consacrées à l'étude du Nouveau Testament sont désormais occupées par les laudateurs, non de l'Évangile, mais des collections gnostiques, devenues par emphase publicitaire « racines de notre civilisation », ou encore « zen de l'Occident ».