Sotte
- Nom féminin singulier
- Adjectif féminin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- qui est sans intelligence, sans jugement (une sotte remarque)
Employé comme nom
- femme qui manque d'intelligence, de jugement
"sotte" dans l'encyclopédie
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SOTTIE ou SOTIE
- Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
- 1 113 mots
Au xvie siècle, encouragé par Louis XII, Pierre Gringoire fit même servir les sotties à des fins de propagande officielle, en défendant, en 1512, la politique royale contre le pape Jules II dans Le Jeu du prince des Sots et de Mère Sotte. Le succès du genre en tant que tel s'éteignit peu à peu sous François Ier.
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JOBELIN
- Écrit par Daniel POIRION
- 1 851 mots
Dans ces divertissements carnavalesques, la raillerie et le dénigrement se nourrissent d'un argot où l'on reconnaît au moins quelques types homosexuels, y compris Coquillard et Mère Sotte, dont certaines confréries d'amuseurs, comme les Galants-sans-souci, ont pu se faire une spécialité. Or, s'il est vrai que Villon a eu des contacts au moins épisodiques avec les malfaiteurs de grand chemin, il est évident qu'il était en étroit rapport avec des confréries, comme celle de la Basoche du Châtelet, qui jouait une sottie le jour du Mardi gras.
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JANIN JULES (1804-1874)
- Écrit par Claude BURGELIN
- 2 448 mots
Pourtant, la collection de ses feuilletons publiée sous le titre d'Histoire de la littérature dramatique est aujourd'hui peu lisible, de même que les autres œuvres de cet intarissable polygraphe, auteur d'essais historiques (son Barnave eut un retentissement certain en 1831) mais aussi de contes et romans ; le plus célèbre de ces derniers, L'Âne mort ou la Femme guillotinée (1829), est une parodie, qui se veut cinglante et n'est que sotte, du Dernier Jour d'un condamné de Victor Hugo.
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BRENTANO BETTINA (1785-1859)
- Écrit par Jean MASSIN
- 4 404 mots
Mais un poète compte bien plus encore qu'Arnim à ses yeux : ce Goethe dont le souvenir est demeuré présent au cœur de sa mère ; elle fait sa connaissance en 1807 et lui voue une amitié passionnée (qui sera brisée par le poète en 1811 sous le prétexte d'une assez sotte querelle cherchée par la jalousie de la femme de Goethe). De 1807 à 1811, ils se revoient et échangent de nombreuses lettres : Bettina les publiera en 1835 sous le titre de Correspondance de Goethe avec une enfant (Goethes' Briefwechsel mit einem Kinde) non sans se permettre de nombreuses enjolivures et extrapolations.
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LES LETTRES PERSANES (Montesquieu) Fiche de lecture
- Écrit par Michel DELON
- 5 597 mots
- 1 média
La chronique de Rica continue par l'évocation du théâtre (lettre 28), de l'Église chrétienne (29), de la sotte curiosité des Parisiens qui s'écrient : « Comment peut-on être Persan ? » (30). Usbek et Rica se relaient ensuite pour parler de l'alcool et du café, de la situation des femmes et de la hiérarchie sociale, du jeu et du libertinage, des Quinze-Vingts et des Invalides, du suicide et du duel.