Sottie
- Nom féminin singulier
Définition
- farce satirique médiévale
Synonyme
- sotie
"sottie" dans l'encyclopédie
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SOTTIE ou SOTIE
- Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
- 1 114 mots
Au xve siècle, courte pièce satirique interprétée par une compagnie locale d'amateurs, les Sots, qui arboraient leur costume traditionnel : un pourpoint court, mi-vert, mi-jaune, des chausses collantes, et sur la tête un bonnet d'âne. Les sotties étaient souvent des parades improvisées, précédant la représentation des moralités et des farces. Les acteurs, qui tenaient en main la marotte des fous, agitaient les grelots et émaillaient leurs plaisanteries d'acrobaties et de clowneries diverses.
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PTOLÉMÉE Ier SÔTER (env. 365-282 av. J.-C.) roi d'Égypte (305-282 av. J.-C.)
- Écrit par Joseph MÉLÈZE-MODRZEJEWSKI
- 3 311 mots
Général d'Alexandre le Grand, satrape (~ 323-~ 305) puis roi d'Égypte (~ 305-~ 282), Ptolémée Ier Sôter, fils de Lagos, est le fondateur de la dynastie macédonienne des Ptolémées, ou Lagides, qui gouverne l'Égypte jusqu'à la conquête romaine (août ~ 30). L'un des sept somatophylaques (« gardes de corps ») d'Alexandre le Grand, il devient un de ses diadoques après la mort d'Alexandre (~ 323) ; il prend alors, en tant que satrape, le pouvoir en Égypte, écartant Cléomène de Naucratis qui a réussi à accaparer le gouvernement de cette province de l'empire des Achéménides, conquise par Alexandre (~ 332).
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JOBELIN
- Écrit par Daniel POIRION
- 1 852 mots
Le second terme doit préciser le premier ; on pense qu'il désigne le jargon des gueux ; mais, si on le rapproche du mot « jobe » (niais, sot), on peut se demander s'il ne s'applique pas au langage des « sots » et de la « sottie », dont l'obscurité est jusqu'ici attribuée à une fantaisie irrationnelle. Les critiques se sont pourtant surtout intéressés à l'argot des coquillards, ces brigands dont le procès, en 1455, a permis de mieux comprendre certaines métaphores concernant le vol et le jeu.
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FARCE
- Écrit par Cedric E. PICKFORD
- 6 343 mots
Après la moralité on jouait une sottie, pièce comique qui satirisait souvent les idées politiques et dont les personnages sont le Sot, la mère Sotte, etc., c'est-à-dire les sots qui portaient le costume traditionnel aux grelots, et tenaient à la main la marotte. Le point culminant, c'est la farce, pièce comique qui présente des situations et des personnages ridicules où règnent tromperie, équivoques, ruses, mystifications.
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FRANÇAISE LITTÉRATURE, XVIe s.
- Écrit par Frank LESTRINGANT
- 37 185 mots
- 3 médias
Il commence avec le Moyen Âge finissant et ce qu’il est convenu d’appeler les « grands rhétoriqueurs », avec la farce et la sottie chères à Pierre Gringore. Puis c’est la Renaissance avec la Défense et illustration de la langue française et L’Olive de Joachim du Bellay, les Odes, Les Amours et les Hymnes de Pierre de Ronsard, la Cléopâtre captive d’Étienne Jodelle.