Soucier
- Verbe à l'infinitif
Définition
- préoccuper (cela le soucie)
A la forme pronominale
- se préoccuper
"soucier" dans l'encyclopédie
-
SOUCI, botanique
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 1 287 mots
Antiseptique, anti-inflammatoire, cicatrisant remarquable, le souci a des emplois externes variés : plaies, engelures, brûlures, furonculose, eczémas de différents types, impétigo, pyodermites diverses. L'homéopathie fait du souci le grand médicament des plaies et ajoute aux indications précédentes : contusions, ulcères, adénopathies, gangrène, piqûres d'insectes, etc.
-
SYLLEPSE, rhétorique
- Écrit par Véronique KLAUBER
- 869 mots
La syllepse grammaticale procède à partir d'un défaut d'accord grammatical entre deux termes dont l'un s'accorde avec l'idée qui sous-tend la proposition : « Jamais je n'ai vu deux personnes être si contents l'un de l'autre », dit Molière dans Don Juan, sans se soucier du genre du mot « personnes ». Par les syllepses oratoires, on prend dans la même phrase un mot au sens propre et au sens figuré.
-
LA GRANDE ODALISQUE (J. A. D. Ingres)
- Écrit par Barthélémy JOBERT
- 1 301 mots
- 1 média
Mais dans ces nus, il se consacrait davantage à des recherches purement formelles, souvent incomprises de ses contemporains, sans se soucier du rendu réaliste d'une anatomie. Toute sa vie, Ingres fera de nombreuses reprises et les réinterprétations d'une même figure (au moins six tableaux pour La Grande Odalisque).
-
JEAN DE SALISBURY (1110 env.-env. 1180)
- Écrit par Maurice de GANDILLAC
- 4 500 mots
Ses bêtes noires sont les sophistes, qui jouent avec les mots sans se soucier des choses, les juristes, qui multiplient les décrets au lieu de favoriser « une meilleure observance de l'Évangile » (discours de 1174 au troisième concile du Latran), tous ceux qui subtilisent sur des questions qui n'importent « ni au foyer, ni au cloître, ni à l'armée ni au tribunal, mais seulement à l'école » (Metal.
-
L'HERMÉNEUTIQUE DU SUJET (M. Foucault) Fiche de lecture
- Écrit par Frédéric GROS
- 5 241 mots
- 1 média
Il s'agit ici de prévenir un grave malentendu, consistant à dénoncer dans le souci de soi une forme de repli narcissique ou de désengagement politique. Foucault prévient cette erreur en montrant que se soucier de soi ne signifie pas délaisser les affaires publiques ou se détourner des autres, mais trouver, par une série d'exercices (l'abstinence, la méditation des maux et de la mort), le juste rapport au monde, celui qui me permettra précisément d'établir avec les autres la relation qui convient.