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Soufisme

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en religion, doctrine ésotérique de l'islam mystique et ascétique

"soufisme" dans l'encyclopédie

  • SOUFISME ou ṢŪFISME

    • Écrit par Jacqueline CHABBI
    • 21 911 mots

    C'est actuellement dans les territoires les plus tardivement islamisés, de l'Afrique noire au domaine indo-malais, que le soufisme, prenant appui sur une pratique intense du prosélytisme maraboutique et sur les ordres « confrériques », est le mieux implanté et le plus vivant. Il s'agit souvent d'un soufisme « populaire », fortement marqué par les contextes locaux et n'ayant guère de rapport avec les spéculations des grands penseurs d'époque classique.

  • MARTYRE DE AL-ḤALLĀDJ

    • Écrit par Jacqueline CHABBI
    • 1 018 mots

    Ils contribuent à développer le soufisme sous la protection des dynasties turques récemment implantées et converties. La mystique musulmane y gagne sa forme confrérique qui prévaudra dans tout l'Islam.

  • SANĀ'I (1080 env.-env. 1131)

    • Écrit par Philippe OUANNÈS
    • 1 021 mots

    Ses sept masnavis, de longs poèmes, sont tous consacrés à l'enseignement de la morale et du soufisme. Le plus connu de ces poèmes, Les Jardins de la vérité (Hadīqat al Haqīqa) compte 11 000 vers et traite de morale et de religion. On rapporte que son contenu idéologique indigna tant les ulémas de Ghazni, qu'ils envoyèrent le livre aux ulémas de Bagdad pour l'y faire condamner.

  • HAQQANI MEHMET NAZIM ADIL AL- cheikh (1922-2014)

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 1 192 mots

    Autorité spirituelle du soufisme, branche mystique de l’islam, le chef religieux turc chypriote cheikh Nazim était internationalement respecté. Né le 23 avril 1922 à Larnaca, Mehmet Nazim Adil est lié par sa famille à la longue tradition des confréries soufies (ṭarīqa ṣūfī). Il est également rattaché à la « chaîne d’or » des maîtres soufis, initiés l’un après l’autre depuis le prophète Mahomet.

  • DJĪLĀNĪ ou JĪLĀNĪ ‘ABD AL-QĀDIR (mort en 1166)

    • Écrit par Sayed Attia ABUL NAGA
    • 1 439 mots

    Grâce à Djīlānī, le soufisme n'était plus entaché d'hérésie. Sa confrérie bénéficia de l'appui des gouvernants saldjūqides, qui voulaient utiliser à leur profit l'influence morale qu'exerçaient les Qādariyya sur les classes populaires. Après la mort de Djīlānī, sa confrérie prit de plus en plus d'importance : elle constituait, à la veille de l'invasion mongole, l'une des composantes caractéristiques de l'islam.

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