Soupirer
- Verbe à l'infinitif
Définition
- pousser des soupirs
- exprimer en soupirant, dire des mots doux
- familièrement, être amoureux
- désirer quelque chose ( soupirer après)
"soupirer" dans l'encyclopédie
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LA PLACE ROYALE, Pierre Corneille Fiche de lecture
- Écrit par Boris DONNÉ
- 5 708 mots
Il décide donc de se faire détester de sa bien-aimée, pour la céder à son ami Cléandre – qui aime Angélique en secret tout en feignant de soupirer pour la coquette Phylis. Acte II Alidor humilie Angélique en feignant, lui, d’en courtiser une autre ; mais c’est un troisième soupirant, Doraste, frère de Phylis, qui retire le bénéfice de leur rupture en s’empressant de demander Angélique en mariage.
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LARBAUD VALERY (1881-1957)
- Écrit par John Kenneth SIMON
- 9 620 mots
Mais ce n'est ni pour soupirer ni pour s'en plaindre précisément. Chez lui, déjà au moment de l'action ou de la pensée, on est placé sur les bords du passé, le regret s'encadrant avec l'évocation. Ainsi, dans les meilleures des Enfantines – son chef-d'œuvre sans doute, avec Beauté, mon beau souci (1923) et certaines pages de son roman Fermina Márquez (1911) et d'autres recueils (Aux couleurs de Rome, 1938, Jaune, bleu, blanc, 1927, par exemple) –, le point de vue sur l'enfance n'est pas purement nostalgique et donc d'un déterminisme facile ; la tristesse fait partie du bonheur et celui-ci ne peut pas s'en séparer.
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GIULIO CESARE (G. F. Haendel)
- Écrit par Timothée PICARD
- 10 854 mots
- 2 médias
Adieux déchirants entre la mère et le fils (duo « Son nata a lagrimar/ Son nato a sospirar » : « Je suis née pour pleurer/ Je suis né pour soupirer »). Acte II. Cleopatra continue son travail de séduction auprès de Cesare. Elle le fait venir dans son palais et lui apparaît, au cours d'une merveilleuse illusion théâtrale, sous les traits de la Vertu trônant au sommet du Parnasse (splendide aria de séduction « V'adoro, pupille, saette d'amore » : « Je vous adore, prunelles, flèches de l'amour »).
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HEGEL GEORG WILHELM FRIEDRICH (1770-1831)
- Écrit par Jacques d' HONDT et Yves SUAUDEAU
- 65 199 mots
- 1 média
Devant cette masse de livres, on pourrait soupirer : c'est assez ! Des commentateurs sérieux recommandent de s'en tenir à cela. La connaissance de l'hégélianisme peut s'élever, ou se risquer, à des niveaux variés de précision et d'authenticité. À la rigueur, l'un des ouvrages les plus amples, l'Encyclopédie des sciences philosophiques en abrégé (1817, 1827 et 1830), fournit déjà à lui seul un exposé assez détaillé de la pensée de Hegel, et son étude réclame de grands efforts.