Souplement
- Adverbe
Définition
- de façon souple, sans être raide, en s'adaptant aux circonstances
"souplement" dans l'encyclopédie
-
AMMANNATI BARTOLOMEO (1511-1592)
- Écrit par Marie-Geneviève de LA COSTE-MESSELIÈRE
- 1 733 mots
- 3 médias
En 1569, il donne son chef-d'œuvre avec le Ponte Santa Trinità (détruit en 1944 et reconstruit) dont les trois arches élégantes s'allongent souplement entre les fortes piles en éperon. Le pape Grégoire XIII lui commande en 1570 la tombe de Giovanni Boncompagni au Composanto de Pise. Il conçoit encore les plans de l'austère Collegio Romano, à Rome (édifié de 1582 à 1584), qui montre ce qu'il doit à Vignole.
-
ARCADELT JACQUES (1505 env.-1568)
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 2 407 mots
Il possède la pureté de lignes et l'élégance du style parisien (citons, par exemple, Quand je vous aime) ; le dessus se déroule souplement, accusant le charme, la douceur, voire la mélancolie ; il mérita d'être appelé il bianco e dolce cigno, titre de l'un de ses madrigaux. Son influence fut très profonde sur Palestrina. En 1654, paraissait la quarantième réédition de son premier livre de madrigaux.
-
VIONNET MADELEINE (1876-1975)
- Écrit par Guillaume GARNIER
- 3 608 mots
C'est dans ces conditions qu'elle développe peu à peu l'usage du tissu en biais ; l'étoffe ainsi employée présente un meilleur tombé et moule souplement les formes du corps ; mieux encore, le biais confère à la robe drapée une élasticité qui lui permet d'épouser les gestes, d'exalter la silhouette féminine en mouvement. Les modèles de Vionnet, d'une perfection sobre, d'une aisance très concertée, ne présentent pas d'évolution accélérée d'une saison à l'autre ; la couturière y déploie sa maîtrise des drapés, libres ou retenus, des constructions des corsages et des jupes, avec des panneaux d'étoffe qui modèlent le corps ou flottent en grands pans.
-
VAN MANDER CAREL ou KAREL (1548-1606)
- Écrit par Jacques FOUCART
- 3 501 mots
Ainsi laisse-t-il des scènes chatoyantes et souplement peintes dans de vastes paysages agréablement balancés comme Joseph et ses frères devant Pharaon (Dunkerque), la Prédication de saint Jean (1597, Hanovre), à rapprocher des premiers paysages maniéristes de Bril, ou bien encore la charmante Adoration des bergers de Haarlem (1598), d'un luminisme pittoresque néo-bassanesque mais plus intime et qui préfigure d'une certaine façon la familiarité réaliste des nocturnes de Rembrandt.
-
ADONIS ‘ALĪ AHMAD SA'ĪD dit (1930- )
- Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH
- 3 435 mots
Écriture d'inquiétude, toujours marquée d'une simplicité essentielle, souplement construite pour permettre la spirale propre aux désirs qui se lovent. Chaque poème s'avance en sa forme particulière sans attenter à la prolificité du sens. Adonis a retenu la leçon des grands mystiques musulmans et de leurs illuminations. Ainsi se déploie l'œuvre (Premiers Poèmes, 1957 ; Les Chants de Mihyār le Damascène, 1961 ; Le Livre des métamorphoses dans les régions du jour et de la nuit, 1965 ; Le Théâtre et les miroirs, 1968 ; ou encore Le Livre de l'encerclement, 1985 ; Célébration des choses claires et obscures, 1988) de celui qui a voulu un texte arabe nouveau et qui ressent si amèrement les difficultés de cette naissance.