Sourcier

"sourcier" dans l'encyclopédie

• PROPP VLADIMIR IAKOVLEVITCH (1895-1970)

  • Écrit par André BÉRÉLOWITCH
  • 4 553 mots

  On aurait tort de juger l'ouvrage à ces naïvetés ; le patient travail du sourcier qui demeure sait déceler, derrière la surface uniforme de récits usés par les siècles, des profondeurs cachées, un noyau primordial qui n'a pas cessé d'émouvoir, et restaure dans ses droits l'interprétation.

• CHASSÉRIAU THÉODORE (1819-1856)

  • Écrit par Christine PELTRE
  • 5 423 mots
  • 2 médias

  Dans la perspective d'œuvres qu'il a fécondées, comme celle de Gustave Moreau, Chassériau paraît, au cœur de tensions esthétiques, le sourcier des ambiguïtés de son temps. Né en 1819 à Saint-Domingue, où il vit jusqu'à l'âge de trois ans, Chassériau, talent précoce, entre dès 1830 dans l'atelier d'Ingres. Il restera profondément marqué par cet enseignement, dans sa maîtrise du dessin, dans l'importance accordée aux portraits, dans la pratique de la peinture monumentale, ou dans l'esprit de certaines compositions même tardives (La Défense des Gaules, 1855).

• ROCARD YVES (1903-1992)

  • Écrit par Hubert CURIEN
  • 6 267 mots

  Les volcanologues lui ont rendu hommage en donnant son nom à un volcan sous-marin de l'océan Pacifique ! De la détection des très faibles signaux géophysiques à la recherche d'une explication des mouvements de la baguette du sourcier, le pas était tentant. Yves Rocard a toujours été intrigué par la subtilité des relations entre le monde inerte et le monde vivant.

• LES HEURES HEUREUSES (P. Quignard) Fiche de lecture

  • Écrit par Yves LECLAIR
  • 5 670 mots

  Tout à la fois humaniste et frondeur, classique et libertin, Pascal Quignard se fait sourcier d’une civilisation, rapprochant les époques et les lieux, les mêlant au sein d’une perception du temps qui oriente la pensée vers le passé le plus lointain.

• AGNON SAMUEL JOSEPH (1888-1970)

  • Écrit par André NEHER
  • 16 036 mots
  • 1 média

  L'universalisme d'Agnon Sourcier et magicien de la langue et de l'âme hébraïques, Agnon ne reste toutefois ni prisonnier, ni dupe du microcosme juif dont il a su découvrir et décrire les charmes les plus secrets. À travers les héros, les récits et les thèmes d'un peuple particulier, l'œuvre d'Agnon prétend délibérément évoquer l'homme et ses problèmes éternels.