Sournoiserie
- Nom féminin singulier
Définition
- action faite sournoisement, en dissimulant ses véritables intentions, à la dérobée; le résultat de cette action
- caractère de quelqu'un de sournois
"sournoiserie" dans l'encyclopédie
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PSYCHOMOTRICITÉ
- Écrit par Michel BERNARD
- 17 983 mots
C'est ainsi que, s'inspirant de la classification de Gourévitch, Wallon distingue sept syndromes et types : l'infantilisme moteur, qui ne dépasse pas le niveau de la première enfance et qui se traduit par l'insuffisance globale de la maturation (persistance de réflexes archaïques, d'attitudes, de synergies, de syncinésies et insuffisances posturales et motrices) ; l'asynergie motrice et mentale, qui traduit les défaillances de l'action régulatrice exercée par l'appareil cérébelleux sur le système moteur et, par là, sur les fonctions biopsychiques (oscillations, balancements, nystagmus, troubles du langage, émotivité) ; l'extrapyramidal inférieur, assez rare et apparenté au syndrome de Parkinson ; l'extrapyramidal moyen, syndrome combiné d'hypertonie et de réactions perverses (rigidité musculaire, attitudes contractées et opposition, sournoiserie) ; l'extrapyramidal supérieur, ou subchoréique : instabilité d'attitude, trémulations, syncinésies, réactions vasomotrices et émotives violentes, impulsivité, excitation, affectivité et automatismes incontrôlés, irréflexion ; le cortical à prédominance pyramidale ou cortico-projectif, qui comprend des symptômes d'insuffisance pyramidale (syncinésies, exagération des réflexes tendineux, par exemple) et d'insuffisance du lobe frontal (difficultés de la marche et troubles du mouvement volontaire en position assise ou couchée, entre autres) ; le cortical à prédominance préfrontale ou cortico-associatif-frontal, caractérisé par la domination de l'influence frontale (exubérance, agitation, parfois humeur joviale malgré une physionomie vide d'expression, pauvreté du langage).
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IDÉALISME ALLEMAND
- Écrit par Jacques d' HONDT
- 39 071 mots
Ces philosophes ne méritent pas pour autant d'être accusés d'hypocrisie ou de « sournoiserie » dans leurs professions de foi équivoques. Mais l'idéalisme se radicalise en eux, sans qu'ils s'en rendent toujours compte. Ils en viennent, pour mieux l'épurer chacun pour soi, à s'accuser mutuellement avec âpreté d'athéisme, de matérialisme, de naturalisme, de spinozisme.
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SUÈDE
- Écrit par Régis BOYER, Michel CABOURET, Maurice CARREZ, Georges CHABOT, Jean-Claude MAITROT, Jean-Pierre MOUSSON-LESTANG, Lucien MUSSET, Claude NORDMANN, Jean PARENT et Encyclopædia Universalis
- 196 744 mots
- 19 médias
La Suède est restée plus longtemps que les autres pays scandinaves dépourvue d'histoire écrite. Les temps archaïques, sur lesquels la documentation se limite aux données de l'archéologie, de l'épigraphie runique et de quelques traditions plus ou moins mythiques consignées dans les pays étrangers, s'y prolongent jusqu'au milieu du xiie siècle. Ainsi s'expliquent les incertitudes qui pèsent sur les origines de l'État suédois : on ne saurait dire quand ses trois parties constitutives essentielles (le Svealand, autour du lac Mälar, le Götaland, autour des lacs Vättern et Vänern, et l'île baltique de Gotland) ont commencé à reconnaître un même roi, dont le siège ordinaire était en Svealand.