Sous-bibliothécaire
- Nom singulier invariant en genre
Définition
- bibliothécaire en second
"sous-bibliothécaire" dans l'encyclopédie
-
MARÉCHAL SYLVAIN (1750-1803)
- Écrit par Jean TULARD
- 2 043 mots
Avocat au Parlement de Paris, Sylvain Maréchal doit renoncer à plaider pour des raisons de santé et va occuper l'emploi plus modeste de sous-bibliothécaire au collège Mazarin. En 1781, il publie les fragments d'un poème moral sur Dieu, puis en 1784 le Livre échappé au Déluge, parodie de la Bible ; enfin, en 1788, une sorte de calendrier philosophique, l'Almanach des honnêtes gens, qui est brûlé par ordre du bourreau, mais dont s'inspirera Fabre d'Églantine pour son calendrier révolutionnaire.
-
GRIMM JAKOB (1785-1863) et WILHELM
(1786-1859) - Écrit par Michel-François DEMET
- 9 518 mots
- 5 médias
L'aîné connut une carrière brillante : bibliothécaire du roi de Westphalie, professeur d'histoire médiévale à l'université de Göttingen – dont il fut renvoyé à cause de ses idées politiques –, membre du Parlement de Francfort ; le cadet ne fut que sous-bibliothécaire, avant de professer également à l'université de Göttingen. Mais l'œuvre des deux frères – qu'il s'agisse des Contes ou de leur travail scientifique – est née tout entière de leur profonde intimité, d'une communauté de sentiments et d'intérêts intellectuels qui les unit jusqu'au bout.
-
FRANCE ANATOLE (1844-1924)
- Écrit par Marie-Claire BANCQUART
- 12 605 mots
- 1 média
Il devient sous-bibliothécaire au Sénat, se marie, fait son chemin dans les salons. Le Crime de Sylvestre Bonnard le pose comme un ennemi des naturalistes ; Le Livre de mon ami est bien accueilli. En 1887, l'écrivain devient titulaire de la chronique de « La Vie littéraire », dans Le Temps. C'est le sommet de sa déjà longue carrière de critique. Opposé à tout dogmatisme, il convie son lecteur à des promenades nonchalantes d'allure, mais plus balisées qu'il ne semble.
-
LECTURE
- Écrit par Henri-Jean MARTIN et Martine POULAIN
- 57 796 mots
- 1 média
Il fit ensuite sa philosophie à l'université de Pont-à-Mousson, devint sous-bibliothécaire, bibliothécaire puis professeur d'histoire et d'antiquités à l'académie de Lunéville ; il recevra en manière de consécration, en 1748, la direction du Cabinet impérial des médailles et monnaies de Vienne. La chronique dans laquelle Jameray-Duval, devenu un savant reconnu, retrace son itinéraire intellectuel ne présente, certes, que l'interprétation a posteriori d'une ascension exceptionnelle et fait parfois penser par son ton aux Confessions de Rousseau.