Sous-bois
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- espace sous les arbres
- végétation qui pousse dans cet espace
- beaux-arts, tableau représentant un sous-bois
"sous-bois" dans l'encyclopédie
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SUDRE JEAN-PIERRE (1921-1997)
- Écrit par Jean-Claude GAUTRAND
- 4 185 mots
Si son amour de la nature l'a rapidement amené à explorer les sous-bois de son enfance, sa curiosité permanente l'a très tôt incité à s'approcher au plus près de la matière puis à la pénétrer pour atteindre au plus secret des choses : ainsi de sa rencontre avec le cristal, objet premier qu'il maîtrisera petit à petit pour le soumettre aux caprices de son imagination.
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CARRAND LOUIS (1821-1899)
- Écrit par Antoine TERRASSE
- 1 326 mots
Mais c'est Louis Carrand qui exprime peut-être encore le plus fidèlement cette campagne lyonnaise (Collonges, le Mont-Cindre, le Mont-d'Or) dont il a peint les motifs dans la plus totale sincérité : chemins creux, bords de mares et de rivières, sous-bois et vergers aux arbres noueux. Il avait une prédilection pour les heures et les saisons intermédiaires, celles des brumes, et des gris.
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MUSC
- Écrit par Philippe BOUCHET
- 1 290 mots
- 1 média
L'odeur musquée se retrouve chez certains végétaux : la mauve musquée, l'Adoxa moschatellina (petite herbe commune des sous-bois) et, surtout, un aster (Aster argyrophyllus).
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EL OUAFI BOUGHERA (1898-1959)
- Écrit par Pierre LAGRUE
- 1 381 mots
Ces longues séances d'entraînement ponctuées se sorties dans les sous-bois portent leur fruits, et il se voit de nouveau retenu pour courir le marathon olympique à Amsterdam : parti prudemment, il rejoint les Japonais Seiichiro Tsuda et Kanematsu Yamada, lâche ce dernier à moins de 6 kilomètres du but, puis résiste au retour du Chilien Miguel Plaza et s'impose, en 2 h 32 min 57 s, devant celui-ci et le Finlandais Martti Marttellin.
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POITEVIN ÉRIC (1961- )
- Écrit par Hervé VANEL
- 5 340 mots
Devant les sous-bois très denses (1995) ou les paysages corses (1992), la profondeur se rabat presque totalement sur le plan, et la sensation d'extensibilité que procurent les gros plans d'eau stagnante est accentuée par l'absence de cadre. En cela, le sujet de ses photographies – toutes sans titre – ne se réduit pas à leur objet mais s'inscrit dans des questions de forme qui interrogent les contraintes héritées de la technique photographique.