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Sous-cutané

  • Adjectif masculin singulier

Définition

  1. en physiologie, situé sous la peau
  2. en physiologie, pratiqué sous la peau

"sous-cutané" dans l'encyclopédie

  • CIRCULATION COLLATÉRALE

    • Écrit par Didier LAVERGNE
    • 365 mots

    Caractérisée par l'apparition sur les flancs et la région hypogastrique d'un réseau veineux sous-cutané bleuâtre et turgescent, la circulation collatérale exprime l'existence d'une hypertension portale.

  • SPOROTRICHOSE

    • Écrit par Jacques BEJOT
    • 1 023 mots

    Maladie due à un champignon microscopique, atteignant le plus souvent le tissu sous-cutané, et d'évolution bénigne ; les atteintes viscérales sont exceptionnelles, mais leur évolution est mortelle. Naguère fréquente en France, cette mycose y est maintenant rare ; elle s'observe encore souvent dans certains pays, tel le Mexique. Le champignon responsable, Sporotrichum schenckii, présent dans le sol et sur les végétaux, pénètre dans les tissus à la suite d'une blessure souillée (piqûre d'épine, écharde).

  • MYCÉTOME

    • Écrit par Jacques BEJOT
    • 1 556 mots

    L'anatomie pathologique révèle une atteinte du tissu sous-cutané et du tissu osseux. Le pus qui s'échappe des fistules contient des « grains » caractéristiques dont la couleur (noire, blanche, rouge) et la taille (de 20 micromètres à plusieurs millimètres) sont fonction de l'agent causal. Au microscope, on voit que ces grains sont formés par l'enchevêtrement des filaments mycéliens ou bactériens.

  • FASCIITE NÉCROSANTE

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 2 474 mots

    La gangrène s'installe et le tissu sous-cutané commence à se nécroser. Naguère, les streptocoques du groupe A étaient responsables d'épidémies de scarlatine, de rhumatisme articulaire aigu et de choc septique. Dans les années 1980 et 1990, des souches plus virulentes de streptocoques ont émergé, provoquant des infections au pronostic sombre, parmi lesquelles la fasciite nécrosante.

  • CYSTICERCOSES

    • Écrit par Yves GOLVAN
    • 3 971 mots

    Plusieurs espèces de ténias peuvent se rencontrer chez l'homme sous forme de larves cysticerques dans les muscles, le tissu cellulaire sous-cutané, et surtout le système nerveux central où leur présence peut déterminer des troubles graves simulant une tumeur cérébrale. Dans les régions à hygiène rudimentaire et où l'on consomme de la viande de porc peu ou pas cuite, l'homme peut héberger dans son intestin le Taenia solium adulte dont il est alors l'hôte définitif.

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