Sous-diacre
- Nom masculin singulier
Définition
- en religion, celui qui a reçu le sous-diaconat, troisième des ordres ecclésiastiques précédant le diaconat (cet ordre n'existe plus depuis 1972)
"sous-diacre" dans l'encyclopédie
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SAINT-MÉDARD CONVULSIONNAIRES DE
- Écrit par Jean-Robert ARMOGATHE
- 2 193 mots
Ordonné sous-diacre, puis diacre, il se jugea indigne d'accéder au sacerdoce, se retira chez les ermites du mont Valérien, près de Paris. En 1717, il avait adhéré à l'acte des quatre évêques appelants, puis, en 1720, au second appel contre l'accommodement ; en 1726, peu avant sa mort, il avait signé l'appel des curés de Paris et d'autres ecclésiastiques contre un mandement de l'évêque de Saintes.
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ORDINATION & SACREMENT DE L'ORDRE
- Écrit par Robert CABIÉ
- 3 040 mots
C'est par un abus de langage qu'on a désigné du nom d'ordination l'admission à des ministères non sacramentels qui ne sont pas conférés par l'imposition des mains (sauf dans certains rites orientaux, selon un usage inconnu de l'antiquité), tels ceux de sous-diacre, de lecteur, d'acolyte, appelés indûment « ordres » mineurs. Un document du Saint-Siège de 1972 (Ministeria quaedam) les transforme en ministères de laïcs, la liste en restant ouverte suivant les besoins des communautés, et précise qu'ils sont transmis par une « institution » et non par une ordination.
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GUILLAUME DE SAINT-AMOUR (1202-1272)
- Écrit par Michel-Marie DUFEIL
- 3 973 mots
Il demeure sous-diacre, mais il reçoit les revenus d'une cure et de deux riches canonicats, à Beauvais et Mâcon. Juriste éloigné de toute mystique ou philosophie, il est indisposé par les ordres mendiants, par la nouveauté de leur statut et de leur piété. Ceux-ci, en effet, lui font perdre une bonne part de ses revenus paroissiaux : une nuée d'oblations, cens et droits, mais surtout la portion canonique sur les sépultures, que les fidèles dévots choisissent de plus en plus chez les nouveaux religieux.
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MURAT JOACHIM (1767-1815) roi de Naples (1808-1815)
- Écrit par Jean MASSIN
- 5 145 mots
- 1 média
Le moins étonnant de la vie de ce centaure n'est pas que Murat, fils d'un aubergiste du Quercy, ait débuté par le séminaire et ait été ordonné sous-diacre ; mais cette erreur d'orientation initiale est vite réparée : renvoyé du séminaire, il s'engage dans la cavalerie dès 1787, pour vingt-huit ans. Ardent patriote, le chef d'escadron Murat change un temps son nom en celui de Marat, est dénoncé comme robespierriste après le 9-Thermidor et laissé sans emploi ; sa bonne chance est de se trouver à Paris, attendant une affectation qui ne vient pas, quand Bonaparte bat le rappel des officiers républicains disponibles le 13 vendémiaire ; en un raid audacieux, Murat lui amène quarante canons dont il s'est rendu maître au dépôt des Sablons ; aussitôt nommé premier aide de camp de Bonaparte, bientôt général de division, Murat ne le quitte plus ; il va zébrer tous les champs de bataille de l'Italie et de l'Égypte par ses fulgurantes charges de cavalerie, en attendant ceux de Marengo, d'Austerlitz, d'Eylau, et tant d'autres encore.
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ENLUMINURE
- Écrit par Danielle GABORIT-CHOPIN et Eric PALAZZO
- 64 974 mots
- 11 médias
Dans cette image, l'évêque, le prêtre et le diacre (notons l'absence du sous-diacre), forment la catégorie des ordres majeurs. Au-dessous, le peintre a représenté des personnages qui symbolisent les cinq officiants de la catégorie des ordres mineurs. D'abord le sous-diacre, placé ici au centre. En plus de sa charge de lecteur, il servait à l'autel, c'est pourquoi il est représenté tenant le calice de la main droite et l'aiguière de la gauche.