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Sous-entendre

  • Verbe à l'infinitif

Définition

  1. faire comprendre sans dire

"sous-entendre" dans l'encyclopédie

  • ANACOLUTHE, rhétorique

    • Écrit par Véronique KLAUBER
    • 843 mots

    Celle-ci consiste à changer l'orientation d'une phrase amorcée ou à sous-entendre un mot lié à un autre qui est exprimé. Ainsi, ce vers de Molière : « La naissance n'est rien où la vertu n'est pas », suppose l'ellipse de « là » avant « où ». L'ellipse du second « élément corrélatif d'une expression alternative (comme les uns... les autres, tantôt..

  • PĀṆINI (Ve s. av. J.-C. env.)

    • Écrit par Pierre-Sylvain FILLIOZAT
    • 11 010 mots

    Il admet dans les sūtra la possibilité de sous-entendre beaucoup plus de termes qu'il n'est possible dans l'usage courant. Les termes sous-entendus sont ceux qui peuvent être impliqués par le sens, le contexte, ou qui sont par convention reconduits de formules antérieures. L'ordre des règles a donc une signification, d'autant plus que leur place dans le traité détermine aussi, selon des conventions définies, l'ordre de leur application dans la construction des mots.

  • ATHÉISME

    • Écrit par Edmond ORTIGUES
    • 16 835 mots

    Dans certains cas, il faudra sous-entendre un verbe passif, l'athée étant alors un être abandonné de Dieu, un maudit ou encore un adversaire de la religion, un antithéiste... L'adjectif « athée » est préfixé d'un alpha privatif que l'on retrouve en français tantôt sous la forme a (comme dans « apolitique », « atone », etc.), tantôt sous la forme in (dans « incolore », « immoral », etc.

  • CINÉMA (Réalisation d'un film) Scénario

    • Écrit par Michel CHION
    • 19 631 mots
    • 3 médias

    Beaucoup de ceux qui critiquent la place donnée au scénario, forme verbale, dans un art cinématographique défini par eux comme d'essence visuelle, oublient que sans le langage il n'est pas d'histoire possible – et cette loi est valable jusque pour le cinéma muet, lequel, indépendamment même de ses intertitres, qui jouaient un rôle narratif important, laissait toujours sous-entendre, par la mise en scène, le montage et le jeu des acteurs, un récit en mots.

  • SIMENON GEORGES (1903-1989)

    • Écrit par Pierre DELIGNY et Michel LEMOINE
    • 18 185 mots
    • 1 média

    Marcel Aymé n'a-t-il pas dit de lui qu'il était “un Balzac, sans les longueurs” ? En effet, comme le souligne Alain Bertrand, “Simenon exprime peu pour sous-entendre beaucoup : nivelée jusqu'à l'indigence, sa prose gagne en suggestion ce qu'elle perd en expression”. Le romancier, qui s'est toujours senti plus proche des peintres et des sculpteurs que des écrivains, a lui-même déclaré qu'“il faisait de l'impressionnisme en roman” et Robert Kemp surenchérit en notant que “quand Simenon décrit, peint un paysage, il a la sûreté d'un peintre japonais”.

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