Sous-oeuvre
- Nom masculin singulier
Définition
Expressions autour de ce mot
- en sous-œuvre : se dit d'un travail effectué sur les parties portantes d'un ouvrage
"sous-oeuvre" dans l'encyclopédie
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MANS CATHÉDRALE DU
- Écrit par Alain ERLANDE-BRANDENBURG
- 1 593 mots
- 1 média
Guillaume de Passavant (1145-1182) pratiqua une reprise en sous-œuvre qui lui donne son aspect actuel avec l'alternance des supports et des voûtes angevines extrêmement bombées. Il lui ajouta, sur le flanc sud, un portail à statues-colonnes et un tympan orné d'un Christ en majesté. Vers 1221 on entreprit la reconstruction du chœur ; lors de la consécration en 1254, il était presque terminé si l'on excepte les voûtes qui ne furent lancées que dans la seconde moitié du xiiie siècle.
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ABADIE PAUL (1812-1884)
- Écrit par Claude LAROCHE
- 5 372 mots
- 1 média
De 1851 à 1883, Abadie restaure Saint-Front de Périgueux : d'une difficile reprise en sous-œuvre (bras sud, 1852-1854), le chantier évolue vite vers une reconstruction quasi totale, mettant en valeur l'archétype que l'architecte perçoit dans un édifice qui a alors valeur de mythe. En même temps qu'il restaure, Abadie projette ou construit une cinquantaine de bâtiments.
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GRAND TRAITÉ D'INSTRUMENTATION ET D'ORCHESTRATION MODERNES, Hector Berlioz
- Écrit par Juliette GARRIGUES
- 9 668 mots
Mes articles dans La Gazette musicale sur ce sujet n'en étaient que la superficie, la fleur, et maintenant il faut reprendre tout cela en sous-œuvre et s'occuper des moindres détails techniques » (Correspondance générale, t. II, p. 726). Publié en 1843 à Paris, chez Schonenberger, son Grand Traité d'instrumentation et d'orchestration modernes constitue une étape capitale dans l'histoire de la musique ; il s'agit en effet du premier ouvrage qui place l'art de l'instrumentation et de l'orchestration au même rang que la mélodie, l'harmonie, le contrepoint ou le rythme (auquel Berlioz accordera cependant toujours la primauté) dans les éléments constitutifs du langage musical.
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PROCLUS (412-485)
- Écrit par Jean TROUILLARD
- 10 935 mots
Mais expliquer, c'est inévitablement prolonger et reprendre en sous-œuvre. C'est ainsi que les néo-platoniciens seront amenés à faire du platonisme une création continuée, à créer en cherchant seulement à commenter. On pourrait leur prêter le mot de R. Schaerer : « Le Platon des Anciens n'était que ce qu'il fut. Le nôtre est devenu ce qu'il était appelé à être.
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SOCRATE (469-399 av. J.-C.) ET ÉCOLES SOCRATIQUES
- Écrit par Jacques BRUNSCHWIG
- 15 042 mots
- 1 média
Socrate est partout, ou presque, dans son œuvre ; mais c'est un Socrate toujours plus profondément repensé, repris en sous-œuvre, rattaché aux conditions métaphysiques ultimes de sa propre possibilité ; de sorte que l'on passe, sans frontière visible, du Socrate de fait à un Socrate de droit, et que toutes les positions ont pu être prises sur la valeur documentaire du témoignage platonicien.