Sous-préfet
- Nom masculin singulier
Définition
- grade de la fonction publique qui correspond aux fonctions de secrétaire général d'une préfecture, directeur de cabinet d'un préfet ou représentant de l'état dans un arrondissement
"sous-préfet" dans l'encyclopédie
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MAUPAS CHARLEMAGNE ÉMILE DE (1818-1888)
- Écrit par Marcel LE CLÈRE
- 1 292 mots
Après des études de droit, Maupas est nommé par Guizot sous-préfet d'Uzès en 1845, puis de Beaune en 1847. Révoqué en 1848 par la IIe République, il se fait réintégrer par le prince-président Louis Bonaparte dès 1849 et passe rapidement de la préfecture de l'Allier et de la Haute-Garonne en 1850 à la préfecture de police en 1851 grâce à son zèle réactionnaire et à ses convictions bonapartistes.
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WEI YUAN (1794-1856)
- Écrit par Marianne BASTID
- 1 659 mots
Il analyse les causes de la crise intérieure de l'Empire, réunissant les écrits politiques et économiques de ses contemporains les plus originaux, et propose lui-même des mesures pour améliorer le rendement du tribut en riz et celui de la gabelle, et des plans de lutte contre l'inondation, qu'il applique avec succès comme sous-préfet au Jiangsu (1849-1854).
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FRÉRON LOUIS MARIE STANISLAS (1754-1802)
- Écrit par Jean MASSIN
- 1 995 mots
Pourtant Bonaparte lui trouve une place d'administrateur dans les hôpitaux, puis l'envoie comme sous-préfet accompagner l'expédition Leclerc à Saint-Domingue. Fréron y meurt presque aussitôt de la fièvre jaune.
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BLANQUI AUGUSTE (1805-1881)
- Écrit par André Jean TUDESQ
- 2 826 mots
Fils d'un conventionnel régicide devenu sous-préfet sous le premier Empire, Auguste Blanqui est élevé à Paris à l'institution Massin où enseignait son frère aîné Adolphe (futur économiste libéral). Dès 1824, il adhère à la charbonnerie ; il est blessé en 1827 dans des manifestations d'étudiants au quartier Latin. En 1829, il entre au journal Le Globe comme sténographe, mais sa vie est désormais partagée entre les conspirations et les emprisonnements.
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CUSIN GASTON (1903-1993)
- Écrit par Charles-Louis FOULON
- 3 041 mots
Celles-ci avaient permis à Papon de devenir préfet des Landes, pour ordre, dès août 1944, puis de rappeler comme sous-préfet de Blaye, en Gironde, son subordonné Pierre Garat, ex-chef du service des questions juives. La nécessité d’utiliser les cadres de l’État français fut reflétée, dans un colloque tenu en 1994, par le préfet Jean Morin, directeur du personnel du ministère de l’Intérieur en 1944, puis en octobre 1997, lors du procès de Maurice Papon, par le commissaire de la République Claude Bouchinet-Serreulles, qui avait installé les préfets en zone sud.