Soustraire
- Verbe à l'infinitif
Définition
- dérober
- retrancher une quantité d'une autre
- retirer quelqu'un d'un milieu, le faire échapper à une influence...
A la forme pronominale
- se dérober
Expressions autour de ce mot
- soustraire au regard : cacher
"soustraire" dans l'encyclopédie
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GHERARDESCA UGOLINO DELLA ou UGOLIN (mort en 1289)
- Écrit par Gérard RIPPE
- 1 167 mots
Une légende, illustrée par un passage fameux de L'Enfer de Dante, raconte qu'il avait essayé alors de se soustraire à son sort en dévorant ses enfants.
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MACHINE À STATISTIQUES D'HOLLERITH
- Écrit par Pierre MOUNIER-KUHN
- 1 241 mots
D'abord seulement capables d'additionner (production de statistiques), elles peuvent bientôt soustraire (utilisation en comptabilité), puis multiplier et diviser (usages de gestion plus complexes), ce qui permet à la mécanographie de s'appliquer aussi au calcul scientifique à partir de la Seconde Guerre mondiale (tables de tir et conception de la bombe atomique).
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MACHINE À CALCULER DE PASCAL
- Écrit par Pierre MOUNIER-KUHN
- 1 304 mots
La Pascaline, qui sera construite à une dizaine d'exemplaires, n'a néanmoins que des possibilités très limitées : capable d'additionner et de soustraire, éventuellement de multiplier par additions successives ou de diviser par soustractions successives, elle ne peut guère être utilisée pour le calcul scientifique. Sa médiocre fiabilité reflète l'état primitif de la mécanique horlogère du xviie siècle.
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LITURGIES HELLÉNIQUES
- Écrit par Claude MOSSÉ
- 1 423 mots
Mais au ive siècle, à Athènes, les liturgies sont ressenties comme une charge de plus en plus lourde, singulièrement la triérarchie, et l'on cherche à s'y soustraire, soit par la pratique de l'échange (antidosis), qui consiste à intenter un procès à un adversaire qu'on prétend plus riche pour faire retomber sur lui le poids de la liturgie, soit en transformant la triérarchie, la liturgie la plus lourde, en un véritable impôt, l'équipement d'une trière ne reposant plus sur un seul individu mais sur un groupe de contribuables (loi de Périandre de ~ 357).
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IO
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 251 mots
- 1 média
Zeus s'éprit d'elle et, pour la soustraire à la jalousie d'Héra, la métamorphosa en génisse blanche. Héra exigea que Zeus lui donne la génisse, et la fit garder par Argus aux cent yeux. Alors Zeus manda Hermès qui, de sa flûte, endormit Argus et le tua. Sur quoi, Héra envoya un taon qui s'attacha aux flancs d'Io, la tourmentant sans cesse ; pour lui échapper, celle-ci erra par toute la terre, traversa à la nage la mer Ionienne (dont le nom est dérivé du sien), atteignit le détroit appelé pour cette raison Bosphore (gué de la Vache), et parvint finalement en Égypte : là, elle reprit sa forme première et donna naissance à Épaphos.