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Souvenir

  • Nom masculin singulier
  • Adjectif masculin singulier
  • Verbe à l'infinitif

Définition

A la forme pronominale

  1. avoir présent à l'esprit la mémoire d'une impression, d'un événement passé
  2. pris de façon impersonnelle, revenir en mémoire (il me souvient, vous souvient-il...)

Employé comme nom

  1. mémoire
  2. réminiscence d'une impression, d'un événement, passé
  3. fait de se souvenir
  4. objet qui rappelle quelqu'un ou quelque chose
  5. objet vendu aux touristes sur les lieux pittoresques
  6. (au pluriel) mémoires rédigées (le temps des souvenir s)

Expressions autour de ce mot

  1. meilleur souvenir , affectueux souvenir , etc. : formule de politesse

"souvenir" dans l'encyclopédie

  • W OU LE SOUVENIR D'ENFANCE, Georges Perec Fiche de lecture

    • Écrit par Guy BELZANE
    • 7 822 mots

    W ou Le souvenir d'enfance est un   livre de Georges Perec (1936-1982) publié en 1975. L'auteur y fait alterner deux récits apparemment sans rapport : l'un autobiographique – l'évocation de ses parents et le souvenir de son enfance sous l'Occupation – ; l'autre purement fictionnel – la description d'une île imaginaire où le sport est roi. La mention finale « Paris-Carros-Blévy 1970-1974 » suggère une élaboration de longue haleine.

  • TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSE (A. Desplechin)

    • Écrit par Joël MAGNY
    • 5 983 mots

     » Le premier épisode – souvenir ou rêve ? – conte l’aventure primordiale de « L’Enfance », marquée par le conflit violent avec une mère aussi peu aimante que peu aimée. Tel un chevalier, dans une atmosphère d’heroic fantasy ou de film d’horreur, Paul, couteau à la main, défend sa chambre contre l’intrusion maternelle. Ce bref épisode familial est ramené à ses structures élémentaires et fantasmatiques.

  • SOUVENIRS D'UN VOYAGE DANS LE MAROC (E. Delacroix)

    • Écrit par Christine PELTRE
    • 5 916 mots

    Chez Delacroix, l'ethnocentrisme, fréquent chez ses contemporains, cède la place à une liberté de pensée qui s'affirme d'emblée, présentant ironiquement l'aventure au Maroc comme « aussi bizarre qu'un voyage chez les anthropophages », dénonçant avec fermeté les déprédations des Français à Alger : « Il semblait qu'avec nos fracs et nos casquettes nous allions introduire sur la terre d'Afrique un autre climat et de nouvelles conditions d'existence », et relativisant enfin, dans un propos de sultan qui met un terme brutal au récit, l'importance de l'Européen sur le sol d'Afrique : « Est-ce qu'on rougit devant les chiens ? » La profondeur de ces réflexions rejoint celle des considérations initiales du « manuscrit B » sur le souvenir, sur le voyage, sur l'utilité du discours entrepris.

  • ANAMNÈSE

    • Écrit par Georges TORRIS
    • 2 238 mots

    Issu des mots grecs ána (remontée) et mnémè (souvenir), l'anamnèse signifie rappel du souvenir. Pour Platon, elle est la restauration de l'idée contemplée, avant l'incarnation, par l'âme humaine dans le ciel des idées et dont le souvenir serait resté inconscient sans l'opération de la « réminiscence ». Aristote refuse cette conception de la theôria et fait de l'anamnèse la faculté, propre à l'homme, de rappeler volontairement un souvenir d'origine empirique et de le localiser dans le temps.

  • MÉMOIRE AUTOBIOGRAPHIQUE

    • Écrit par Arnaud D' ARGEMBEAU
    • 10 784 mots

    Le souvenir d’un même événement peut donc varier (être plus ou moins détaillé, par exemple) selon le contexte de récupération. Ce processus de construction d’un souvenir se produit selon deux modes différents. Dans certains cas, lorsque nous essayons de nous souvenir d’un événement particulier, nous consultons nos représentations autobiographiques générales (souvenirs généraux et périodes de vie) afin de récupérer cet événement spécifique.

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