Souverain
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- suprême
- qui est au plus degré
- de la plus grande efficacité
- qui juge en dernier ressort, indépendant
- relatif à la personne qui exerce un pouvoir suprême
Employé comme nom
- roi, empereur
- instance, ensemble, assemblée, qui détient l'ultime pouvoir (le peuple, par exemple)
- monnaie en or de l'ancienne Angleterre
"souverain" dans l'encyclopédie
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ILTUTMISH, souverain de Delhi (1210-1236)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 458 mots
Homme d'État patient et avisé, formé sous ses prédécesseurs Muhammad de Gh̄ur et Qutb al-D̄in en administrateur honnête, Iltutmish est en butte, à son accession au pouvoir, à l'affaiblissement du régime musulman mais aussi aux prétentions de Taj al-Dīn Yildiz, souverain de Ghazn̄i qui souhaite régner sur l'ensemble des conquêtes de Muhammad, et aux tentatives hindoues pour recouvrer des portions de territoires perdus.
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MAḤMŪD DE GHAZNĪ (971-1030) souverain afghan (998-1030)
- Écrit par Mohammad ALI et Encyclopædia Universalis
- 5 206 mots
Souverain afghan (998-1030), né en 971, mort le 30 avril ( ?) 1030 à Ghaznī. Mahmūd de Ghaznī, de son nom complet Yamin al-dawla Abū'l-Qāsim Mahmūd ibn Sebüktigin, est le fils de Sebüktigin, un esclave turc qui, en 977, devient le souverain de Ghaznī. Lorsque Mahmūd monte sur le trône en 998 à l'âge de vingt-sept ans, il a déjà fait preuve d'une habilité administrative et de qualités d'homme d'État remarquables.
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FONDS SOUVERAINS
- Écrit par Françoise PICHON-MAMÈRE
- 13 854 mots
), alors confrontée aux premières pertes de son histoire ; le fonds souverain émirati A.D.I.A. a apporté près de 8 milliards de dollars à Citigroup, la première banque commerciale américaine, prenant ainsi 4,9 p. 100 de son capital. De la même façon, Morgan Stanley a été soutenue par le fonds chinois C.I.C. et Merrill Lynch par Temasek, le second fonds de Singapour.
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HOBBES THOMAS (1588-1679)
- Écrit par Raymond POLIN
- 14 680 mots
- 1 média
La toute-puissance du souverain le délivre de ses passions, de leurs excès, de leurs abus, « purifie le sang du souverain et corrige la méchanceté de la nature humaine ». D'autres avaient déjà dit de Dieu que sa toute-puissance était au principe de sa perfection. Dans le souverain, la raison ne trouve plus d'obstacles. Le souverain n'a plus d'intérêts particuliers : son intérêt se confond avec l'intérêt général.
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POUVOIR
- Écrit par Catherine COLLIOT-THÉLÈNE
- 7 996 mots
La légitimité garantie par les conditions d'un contrat social originel (fiction par laquelle est établie l'obligation d'obéissance du sujet au souverain) est en effet supposée permettre de distinguer entre la contrainte exercée par le pouvoir et la simple violence. En vérité, toutes les théories qui conçoivent le pouvoir comme domination doivent admettre l'éventualité d'une imposition violente de la loi du souverain dans le cas où le sujet ne s'y soumet pas de son plein gré.