Souverainisme
- Nom masculin singulier
Définition
- en politique, volonté d'émancipation d'une région vis-à-vis d'un État (Canada)
"souverainisme" dans l'encyclopédie
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PASQUA CHARLES (1927-2015)
- Écrit par Blaise MAGNIN
- 5 410 mots
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Souverainisme et affaires judiciaires Charles Pasqua devient alors l’une des grandes voix du souverainisme en France et fait de la dénonciation de la construction européenne son principal combat politique. Il conduit avec Philippe de Villiers une liste « Rassemblement pour la France et l’indépendance de l’Europe » aux élections européennes de 1999, qui obtient un score supérieur à celui du R.
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LUXEMBOURG
- Écrit par Christian DESSOUROUX, Paul MARGUE, Philippe POIRIER et Encyclopædia Universalis
- 22 296 mots
- 3 médias
Le principe de coopération est préféré désormais au principe d'intégration, révélateur d'un « souverainisme libéral ». Bien qu'en faveur du traité, les principaux syndicats et plus particulièrement l'Onofhängege Gewerkschaftsbond Lëtzebuerg (OGB-L) redoutent à terme la disparition du modèle luxembourgeois de concertation et de protection sociale. Chronologie contemporaine Pour l’histoire récente du pays, voir aussi LUXEMBOURG, chronologie contemporaine
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UMP (Union pour un mouvement populaire)
- Écrit par Pierre BRÉCHON et Encyclopædia Universalis
- 18 562 mots
- 1 média
, deux mouvements ont incarné le souverainisme : Nation et Progrès (5 p. 100 des voix au congrès de 2004) et Debout la République, le mouvement de Nicolas Dupont-Aignan, 20 p. 100 en 2004. Ce dernier a préféré rompre avec le R.P.R. en janvier 2007, trouvant ses positions trop peu reconnues. Ainsi le mainstream idéologique des adhérents réside dans les années 2000 dans un libéralisme de principe mâtiné de quelques perspectives sociales.
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UNION EUROPÉENNE (HISTOIRE DE L')
- Écrit par Laurent WARLOUZET
- 52 295 mots
- 14 médias
À partir de la fin des années 1980 émerge une nouvelle forme de critique de la construction européenne qui prend le nom de « souverainisme ». Les souverainistes reprochent le tournant fédéral de l’Union européenne, et connaissent une première semi-victoire électorale lors des référendums sur le traité de Maastricht de 1992, avec le « non » danois – suivi d’un « oui » en 1993, grâce à un certain nombre d’exemptions obtenues par Copenhague – et le « petit oui » français (51 % des suffrages exprimés).
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CINQUIÈME RÉPUBLIQUE Les années Chirac (1995-2007)
- Écrit par Pierre BRÉCHON
- 51 419 mots
- 11 médias
, d'une partie des Verts, du souverainisme de droite et d'extrême droite. Le camp du oui était animé par l'U.M.P. et les partisans du président, par l'U.D.F. et par une partie des socialistes et des Verts. Ils mettaient en avant la nécessité de créer une Europe-puissance, plus intégrée, plus efficace dans le concert des nations ; certains insistaient aussi sur la nécessité de développer l'Europe politique pour stimuler l'économie française et européenne.