Spéculativement
- Adverbe
Définition
- de manière spéculative, en théorie
"spéculativement" dans l'encyclopédie
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GRAMMAIRES SPÉCULATIVES
- Écrit par Bernard CERQUIGLINI
- 6 585 mots
À la fin du xiie siècle, un tournant s'opère dans la conception européenne des recherches linguistiques. Jusque-là, la grammaire, fondement de la culture médiévale et premier des « arts libéraux », se donnait pour tâche d'enseigner à bien parler et bien écrire (suivant la définition même de Quintilien), c'est-à-dire à maîtriser le latin et à comprendre la littérature latine.
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WEIGEL VALENTIN (1533-1588)
- Écrit par Bernard GORCEIX
- 3 311 mots
Sa tentative de traduire spéculativement les mystères de la déification surprend également par sa richesse et sa subtilité. Cette œuvre est une réflexion sur la connaissance qui, dépassant les gloses traditionnelles, affirme le rôle du sujet, distingue connaissance active et connaissance passive ; une analyse du lieu dans ses rapports avec l'esprit, avec le corps, avec Dieu ; une spéculation sur l'âme, qui commente les intuitions les plus hardies de l'époque eckhartienne.
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QU'EST-CE QUE LE THÉÂTRE ? (C. Biet et C. Triau) Fiche de lecture
- Écrit par Olivier NEVEUX
- 5 497 mots
Car l'« illusion », ici, est mise en rapport avec l'expérience concrète du spectateur : elle n'est pas pensée spéculativement (bien que prenant également en compte les écrits théoriques sur le sujet), mais reconduite au contraire à l'expérience esthétique et sociale propre au lieu théâtral. Il n'est d'ailleurs pas anodin, qu'après l'introduction, qui revient sur l'impossibilité d'une définition trop crispée du théâtre, interviennent plusieurs écrits dus à ceux-là mêmes qui font le théâtre : témoignages drolatiques et réflexifs d'un metteur en scène (Jean Jourdheuil), d'un auteur (David Lescot), d'un dramaturge ou d'un comédien, etc.
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RELIGION Religion et idéologie
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 19 646 mots
Ainsi, ni spéculativement ni pratiquement, la postulation du parfait n'est sans équivoque et sans danger. Lorsqu'elle tient lieu de transcendance, elle en détourne (même la perfection morale est un rêve qui frôle la faute : elle est l'orgueil du moi, le pharisaïsme de la vertu). Si cette analyse est exacte, il y a bien une illusion religieuse. Mais ce n'est pas celle de la transcendance.
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MIRACLE
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 36 422 mots
Simultanément, elle obtient un dieu sans visage et sans image, puisque le dieu moral, seigneur de l'histoire, n'est plus objet de représentation, mais source d'action, source d'un dynamisme qui révèle ce que Dieu veut, ce qu'il fait, non ce qu'il est : connu pratiquement, historiquement, par des actes, il ne l'est ni spéculativement, par des notions, ni imaginativement par des représentations.