Spéos
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- dans l'Antiquité, en Égypte, temple ou tombeau égyptien taillé dans le roc
"spéos" dans l'encyclopédie
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SPÉOS
- Écrit par Alain MAHUZIER
- 430 mots
Terme grec désignant le temple rupestre de l'ancienne Égypte ; le spéos est une imitation des hypogées, chambres funéraires souterraines creusées dans la roche. Il y a lieu de distinguer les temples entièrement souterrains (spéos), qui sont taillés dans le roc (les deux temples d'Abū Simbel), des temples demi-souterrains (hémi-spéos) accolés à la paroi rocheuse et complétés par des constructions extérieures (Vallée des Rois).
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NUBIE TEMPLES DE
- Écrit par Jean LECLANT
- 12 999 mots
- 7 médias
Ce sont les spéos (temples souterrains) ou hémi-spéos de Beit el-Ouali, Gerf Hussein, Ouadi es-Seboua, Derr et Abou Simbel, ainsi que les deux petites chapelles de Qasr Ibrim et de Faras. Sans doute faut-il voir là le développement, selon une échelle fastueuse, de ces petites chapelles rupestres bien plus modestes qui, depuis l'époque de la reine Hatchepsout et de Thoutmosis III, avaient été creusées en des points précis du cours du Nil, telles les chapelles du Gebel Dosha et d'Elleseya.
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ABU SIMBEL
- Écrit par Christiane M. ZIVIE-COCHE
- 10 856 mots
- 6 médias
Les temples nubiens sont en effet des hémi-spéos, c'est-à-dire des édifices partiellement creusés dans le roc et partiellement construits (salle hypostyle et avant-cour) ou, comme dans le cas d'Abu Simbel, de véritables spéos ou hypogées entièrement taillés dans le rocher. Le site est mentionné pour la première fois en 1813 par le voyageur suisse Ludwig Burckhardt, et le grand temple est ouvert en 1817 par l'archéologue et aventurier italien Belzoni qui a pénétré avec difficulté dans un monument très largement ensablé.
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HATCHEPSOUT, reine d'Égypte (morte en 1458 av. J.-C. env.)
- Écrit par Joyce TYLDESLEY et Encyclopædia Universalis
- 5 402 mots
À Beni-Hassan (Moyenne-Égypte), elle fait creuser un temple hypogée, appelé en grec le Speos Artemidos. Sa plus grande œuvre est cependant l'érection du temple de Deir el-Bahari. Conçu pour être un monument funéraire, il est dédié à Amon-Rê et comporte une série de chapelles consacrées aux dieux Osiris, Rê, Hathor et Anubis, ainsi qu'aux ancêtres royaux.